L’OPEP avait déjà laissé transpiré qu’il ne fallait s’attendre à aucun engagement en matière de réduction de la production, laquelle va être maintenue à 31,5 M de barils/jour. Il ne s’agit même pas de respecter un objectif antérieur mais ce montant entérine et prolonge le niveau de production actuel, jugé déjà très excédentaire.
La Russie – le 1er producteur mondial – ayant fait savoir qu’elle maintiendrait la cadence actuelle, ni l’Arabie Saoudite ni l’Iran ne voulaient agir seules. Mais ce bras de fer est politiquement et économiquement suicidaire… surtout pour l’Arabie Saoudite (guerre au Yémen, soutien aux rebelles sunnites irakiens et Syriens), le Venezuela, l’Algérie si le « brut » plonge vers 35 ou 30$ comme l’envisageait Goldman Sachs.
Le « WTI » replonge vers son plancher annuel des 39,8$ sur le NYMEX, et cela entraine une nouvelle désintégration des valeurs parapétrolières dans son sillage.