MARCHÉS ACTIONS
Les principales places actions ont clôturé en ordre dispersé hier. Le CAC 40 et le Dax ont su tirer leur épingle du jeu en s’adjugeant respectivement 1.25% et 0.82% à 4 986.85 points et 11 014.63 points. Le Footsie a clôturé proche de la neutralité, pénalisé par le secteur des entreprises liées aux matières premières et a cédé 0.04% à 6 568.33 points. Du côté de Wall Street, seul le Dow Jones a réussi à se maintenir dans le vert avec un petit gain de 0.03% à 17 408.25 points, tandis que le S&P500 et le Nasdaq ont reculé respectivement de 0.13% et 0.21% à 2 083.39 points et 5 033.56 points.
La Chine n’a pas opéré une quatrième dévaluation du Yuan en quatre jours, et par un communiqué a tenté de rassurer les marchés. Conséquence directe de cette forte dévaluation en trois jours, le consensus s’attend un peu moins à une hausse des taux au mois de septembre de la part de la FED.
Le feuilleton grec est revenu sur le devant de la scène, après cette secousse chinoise. Le FMI a réaffirmé sa volonté de voir les membres de l’eurogroupe prendre des décisions sur un allégement de la dette grecque. En effet, c’est une des conditions nécessaires à la participation du FMI dans le nouveau plan d’aide financière. Le FMI souhaite une dette jugée « soutenable ».
Ce matin, la Bourse de Tokyo a reculé de 0.37% à 20 519.45 points. Les principales places européennes sont attendues sans grande tendance. Les investisseurs se montreront très attentifs à l’évolution des discussions au Parlement grec alors que le parti Syriza pourrait se retrouver diviser à l’issue de ses négociations.
FOREX
Le dollar se stabilisait ce matin alors que la Chine a arrêté cette nuit ses dévaluations successives. La Chine a fixé le cours pivot du yuan à 6,3975 yuans pour un dollar, soit une augmentation de 0,05% par rapport à celui de la veille. Le dollar a clôturé hier à 6,3990 yuans. Les perspectives de l’économie chinoise ont tout de même entretenu une certaine nervosité dans le marché avec notamment le pétrole qui est retombé cette nuit sur un plus bas de 6 ans. La chute du pétrole peut se traduire par une inflation modérée et donc réduire l’intérêt d’une hausse des taux directeurs dès le mois de septembre pour la Fed. Les dernières inquiétudes provoquées par cette dévaluation soudaine ont été apaisées par la communication de la Banque populaire chinoise mais il ne faut pas se leurrer, l’économie chinoise ralentie bel et bien et l’impact sur l’économie mondiale est important.
Les statistiques publiées hier sur le ventes au détail américaines ont révélé que celle-ci ont rebondi en juillet, ce qui a boosté le dollar.
L’euro s’adjugeait à $1.1157 ce matin après avoir gagné 1.8% sur la semaine. Contre le Yen, il s’est également apprécié de 1.7% sur la semaine.
MATIÈRES PREMIÈRES
Forte chute du pétrole hier dans la journée après l’ouverture de Wall-Street, le brut a clôturé en baisse de 2,59% à 42,18$ et a perdu 1,12$ sur la séance. Cette nuit durant la séance en Asie le pétrole a cassé son plus bas annuel qui se situait à 42,02$ à 41,34$. La dernière fois que ces niveaux-là ont été touchés cela remonte au 2 mars 2009.
Ce matin, les deux barils continuent leur chute engagée la veille et sur la même direction que durant la séance en Asie. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le contrat future septembre « Light Sweet Crude » lâche 0,53% à 42,01$. A Londres, le pétrole Brent de la mer du Nord sur l’Intercontinental Exchange (ICE), même échéance, est en légère baisse de 0,17% à 49,56$. La prime entre les deux barils s’élève à 7,55$.
L’agence internationale de l’énergie (AIE) a publié cette semaine un rapport concernant ses prévisions pour fin 2015 et 2016. Ce rapport montre que le retour de la croissance économique en Europe et aux Etats-Unis devrait relancer la consommation de pétrole dans ces deux zones géographiques. Cependant ce rapport stipule, par la même occasion, que l’offre devrait continuer à s’étoffer et que malgré une hausse de la consommation de pétrole en 2016 l’offre sera toujours largement excédentaire. L’AIE prévoit une hausse de plus de 1,5 millions de barils par jours du côté de la consommation, alors que les pays de l’OPEP dépassent aisément le plafond mis en place des 30 millions de barils par jours.
Enfin du côté des investisseurs, l’arrivée de l’Iran sur la scène internationale, dont la levée de l’embargo doit être entérinée prochainement par le Congrès des Etats-Unis et la possibilité d’un ralentissement de la Chine ne permet à ceux-ci de revenir se placer sur le pétrole à court terme.
Ce matin l’or consolide après son retour au-dessus des 1 100 dollars l’once. Ce matin l’once d’or s’échange contre 1 114$ en baisse de 0,11% alors que l’once d’argent baisse de 0,09% à 15,38$.