Malgré un déluge de pétrole et l’échec implicite de la prochaine réunion OPEP + non-OPEP de Doha, le baril de WTI s’accroche aux 37$ à New York.
Russie, Arabie, Iran… la production au taquet, mais le baril résiste.
Après les déclarations d’un prince saoudien affirmant que l’Arabie saoudite ne baisserait pas sa production si l’Iran n’en faisait pas autant, le ministre iranien du pétrole a rétorqué ce weekend qu’il n’était pas question pour Téhéran d’envisager le gel ou la réduction de production de pétrole. Celle-ci vient tout juste d’atteindre 2 Mns barils/jour (la moitié des exports des années 90).
La Russie n’a pas non plus l’intention de refermer le robinet alors que ses capacités d’extraction sont à leur maximum depuis 30 ans. La Russie dispute donc clairement le titre de 1er producteur mondial à l’Arabie saoudite.
Au petit jeu de la conquête des parts de marché par les prix bas, la Russie et L’Iran semblent avoir plus à y gagner à terme que l’Arabie, le coût du maintien de la paix sociale s’accommodant d’un pétrole moins onéreux.