L’effondrement de pans entiers du secteur des dettes high yield (-10% pour ce compartiment depuis le début de l’année, mais ce n’est qu’une moyenne) commence à inquiéter nombre de spécialistes des marchés obligataires, et notamment ceux de JP Morgan.
Plus précisément, en ce moment tout le monde a les yeux braqués sur les high yield adossées aux émissions de spécialistes du shale oil aux États-Unis. Il faut cependant aussi noter que la situation se tend également sur les dettes des opérateurs télécoms.
En Europe, c’est du côté des dettes bancaires que les choses se gâtent : au Portugal, la Banif s’effondre de 42% à la bourse de Lisbonne (certes, c’est une banque de seconde zone) et la vente de Novo Banco, ex-Banco Espirito Santo, sauvée de la faillite en 2014, n’est toujours pas bouclée.