MARCHÉS ACTIONS
Les principales places actions à travers le monde ont clôturé en ordre dispersé hier. Le CAC 40 et le Dax ont notamment pu profiter de bons chiffres macroéconomiques autour de la croissance pour progresser, tandis que le Footsie a souffert suite à la baisse de l’activité du secteur manufacturier chinois. Le CAC 40 et le Dax se sont adjugés respectivement 0.67% et 0.92% à 5 088.28 points et 12 005.69 points. Le Footsie a cédé 0.26% à 7 019.68 points. On notera que le CAC 40 est repassé brièvement au-dessus des 5 100 points en cours de séance. Le dossier grec n’a pas trop perturbé les marchés hier, les investisseurs sont pour le moment confiants et les membres de l’Eurogroupe attendent désormais les mesures et réformes promises par le nouveau gouvernement grec pour lundi prochain.
Wall Street a été plus à la peine que ses consœurs européennes. Le Dow Jones a reculé de 0.58% à 18 011.14 points, le S&P500 de 0.61% à 2 091.50 points et le Nasdaq de 0.32% à 4 994.73 points. Au milieu d’une séance plutôt calme, on retiendra que l’indicateur des prix à la consommation est sorti conforme aux attentes à 0.2% au mois de Février tandis que les ventes de logements neufs sont ressortis en nettes hausses. Ces deux points sont des bons signes pour la FED même s’il faut s’attendre à plus avant de voir la FED envisager de remonter ses taux.
La Bourse de Tokyo a grappillé 0.17% à 19 746.20 points, toujours proche de son plus haut niveau au cours des quinze dernières années. Les principales bourses européennes pourraient consolider et sont donc attendues en légère baisse à l’ouverture, après la progression de la veille. Aujourd’hui, on attendra notamment ce matin à 10h00 l’indicateur IFO du climat des affaires allemand ainsi que les commandes de biens durables aux Etats-Unis à 13h30.
FOREX
La monnaie unique européenne se renforce face à sa principale contrepartie, dépassant sur la journée d’hier le niveau psychologique des 1.10$, atteignant au plus haut le niveau des 1.1031$. Ce matin la parité continue sa progression et cote à près de 9 heures aux encablures des 1.0925$, soit en hausse de 0.13% depuis l’ouverture. En effet, l’euro a su profiter de statistiques satisfaisantes en zone euro : le PMI manufacturier en Allemagne est ressorti fortement en hausse à 52.4 contre 51.5 attendu et 51.1 précédemment, indiquant que le secteur manufacturier allemand est en expansion, un chiffre bien accueilli par les investisseurs.
Aujourd’hui, les cambistes resteront dans l’attente ce matin pour la zone euro de l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne, un chiffre attendu en hausse à 107.3 contre 106.8, et qui devrait donc porter l’euro, lui permettant probablement de revenir sur les 1.10$ en cours de séance face au billet vert. A la baisse, le niveau des 1.08$ n’est pas à exclure.
Les paires en yen évoluent de manière mitigée ce matin. Le dollar contre le yen s’échange ce matin en-dessous du seuil technique des 120 yens à 119.67 yens, soit en légère baisse de 0.05% depuis l’ouverture, et est monté en séance aujourd’hui au plus haut à 119.87 yens, sans parvenir à dépasser les 120 yens. L’euro gagne du terrain face la devise nippone, cassant les 130 yens, et cote aux alentours des 130.93 yens, soit +0.21% à près de 9 heures, atteignant en séance les 130.01 yens au plus haut.
MATIÈRES PREMIÈRES
Les prix du pétrole sont en léger repli ce matin avant la publication des dernières données hebdomadaires sur les réserves de pétrole brut aux Etats-Unis.
Le baril de light sweet crude, qualité WTI, pour une livraison en mai est en recul de 0,87% à 47,09 usd et le baril de Brent de la mer du nord à même échéance est en baisse de 0,51% à 54,82 usd.
Le département américain de l’énergie (DoE) publiera ses chiffres hebdomadaires à 15h30, heure de Paris, sur les réserves pétrolières américaines. Rappelons que les stocks sont désormais à 458,5 millions de baril, un record depuis août 1982. Les analystes attendent une hausse de 5,6 millions de barils cette semaine mais les prédictions ont été dépassées à la hausse neuf fois sur les dix dernières semaines.
L’OPEP de son côté, se refuse toujours à baisser sa production sur l’impulsion de l’Arabie Saoudite et ne devrait pas changer de position d’ici au mois juin, date de sa prochaine réunion.
En outre, les investisseurs seront attentifs au marché du cuivre avec le retracement à la baisse d’un marché qui évolue sur des plus hauts depuis 3 mois. La fin de la grêve dans les mines d’Indonésie et le recul de la demande chinoise offre un objectif baissier autour des 273/269 cents de dollars par livre de cuivre.