MARCHÉS ACTIONS
Vendredi dernier, les opérateurs de marché ont porté le CAC 40 à 4241,65 points, soit un recul de -0,18% par rapport à son cours de la veille.
Aujourd’hui, l’indice phare parisien pourrait ouvrir en hausse pour sa reprise de cotation. La journée sera calme en termes d’annonces économiques. Les investisseurs devraient toutefois être attentistes avant le deuxième tour de l’élection présidentielle en Grèce. Si cette élection n’aboutit à rien, la dissolution du parlement sera la suite logique et celle-ci sera suivie des législatives anticipées.
En fin de semaine dernière, les marchés américains ont réussi à terminer la séance en territoire positif. Ainsi, le Dow Jones a progressé de 0,15% et le S&P500 de 0,45%. Le Nasdaq a également profité de cette tendance haussière et a gagné 0,36%.
Ce trend haussier découle du communiqué dans lequel la FED a confirmé que le relèvement de ses taux d’intérêt n’était pas d’actualité. Ce communiqué a rassuré les marchés car celui-ci confirme que la FED tiendra compte de l’évolution de l’économie américaine avant de penser à une hausse des taux.
FOREX
En ce début de semaine sur le marché des changes, le billet vert gagne du terrain face à ses principales contreparties. Les indicateurs outre-Atlantique continuent de performer, attestant de la bonne santé économique américaine et soutenant la hausse du dollar. Les données des trois prochaines semaines pourraient en effet montrer une surperformance de cette économie, avec par exemple un PIB américain attendu à la hausse demain, à 4,3% contre 3,9% précédemment ou encore la possible augmentation des commandes de biens durables, également attendues à la hausse demain à 14h30. Cette économie prometteuse permet donc aux cambistes de spéculer sur un éventuel relèvement des taux américains plus tôt que prévu, sentiment renforcé par l’interprétation positive du communiqué de la FED, paru la semaine dernière.
En Europe, la BCE entamera cette semaine le rachat d’ABS, Mario Draghi ayant assuré que les ABS concernés seraient simples et transparents. Le but était ici de rassurer les cambistes, inquiétés par ces produits qui ont joué un rôle notable dans la crise financière de 2008. La monnaie unique évoluait donc en légère hausse face à la plupart de ses contreparties.
La paire phare du marché des changes évolue donc ce matin en légère hausse d’environ 35 pips, s’échangeant aux encablures des $1,2255 pour un euro.
Outre-Manche, la devise britannique évoluait sans grandes tendances face à ses principales contreparties, dans un marché calme et attentiste avant les données du PIB qui paraitront demain, à 10h30 ; ce dernier est attendu sans changement, à 0,7%.
Face à la monnaie unique, la devise anglaise évolue sans grands changements autour des £0,7830, alors que face au billet vert, la livre valait $1,5647.
En Asie, deuxième journée de chute face à ses principales contreparties pour le dollar néo-zélandais qui pâtit de la chute du sentiment des consommateurs, à 114,8 pour le quatrième trimestre.
Du côté du Japon, la devise nippone, veille de jour férié, évoluait sans grande tendance face au dollar, à 119,58 yens pour un dollar, alors qu’elle perdait du terrain face à l’euro, passant de 145,36 yens à 8h, à 146,75 yens pour un euro. Les investisseurs devront attendre jeudi pour avoir les premières données japonaises intéressantes.
En Russie, la devise locale semblait se stabiliser en ce début de semaine, après le rallye baissier de la semaine dernière. Le président russe, Vladimir Poutine a en effet promis une sortie de crise de la Russie sous deux ans.
Le rouble russe s’échangeait donc respectivement ce matin à 68,92 roubles pour un euro et 56,35 roubles pour un dollar.
MATIÈRES PREMIÈRES
Au chapitre des matières premières, le pétrole a rebondi en fin de semaine dernière alors que le début de semaine a été marqué par un nouveau plongeon sur des points bas de 2009. Le constat reste toutefois le même pour l’or noir : une surabondance de l’offre dans un contexte de faible demande qui devrait maintenir les cours sous pression. L’absence de réponse de l’OPEP qui a choisi de maintenir ses quotas de production dans le but de défendre à tout prix ses parts de marché a contribué à accélérer la baisse des cours. Cependant, le timing de cette fin d’année joue en faveur d’un certain rééquilibrage. Le pétrole pourrait ainsi tenter de se stabiliser alors que les volumes vont considérablement se réduire.
Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude évolue autour des 58,2 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, contre 62,4 dollars.
Sur le front des métaux précieux, l’or se montre hésitant autour des 1 200 dollars. Le métal jaune est pénalisé par le renforcement du dollar suite aux propos de la FED la semaine dernière. Cependant, malgré la vigueur du dollar, l’or a plutôt bien résisté. Techniquement, on note une zone de résistance au niveau des 1208/16 dollars et une zone support autour des 1186/76 dollars.