Marchés Actions :
Les principales bourses européennes ont terminé la séance de mardi en territoire positif. En effet, le CAC 40 parisien s’est apprécié de 0,48% pour finir à 4.365,58 points, tandis que le FTSE 100 de Londres a gagné 0,29 % à 6 807,75 points, tandis que le DAX à Francfort a pris 0,58 % à 9 653,63 points.
Aux Etats Unis, l'indice Dow Jones a abandonné 0,42% à 16 912,11 points. L’indice de référence des gérants de fonds, le S&P 500, a cédé 0,45% à 1 969,95 points, et clôture en dessous de sa moyenne mobile de 14 jours pour la deuxième journée d'affilée. Qui plus est, 9 des 10 principaux secteurs de l'indice S&P 500 ont terminé en territoire négatif. Cela s’explique en partie par des annonces décevantes du poids lourd (NYSE:UPS), qui a cédé 3,7%. Le numéro un mondial de la messagerie a entrainé dans son sillage le concurrent FedEx (NYSE:FDX), qui a perdu 1,6%.Il faut toutefois noter que cette saison des résultats reste globalement positive, avec plus de 70% des sociétés du S&P 500 dépassant le consensus, soit bien plus que la moyenne à long terme de 63%. De son côté, le NASDAQ Composite lâche 2,21 points, soit 0,05%, à 4.442,7, malgré la hausse de l'indice NASDAQ Biotechs de 1,1%.
Aujourd’hui, la séance sera très chargée du fait de l’annonce d’un grand nombre d’indicateurs de premier plan. En Europe, on assistera à la publication des indices du climat des affaires et du sentiment économique, ainsi que la publication de l’inflation dans la première économie européenne, l’Allemagne. L’après-midi, tous les regards se tourneront vers les Etats Unis, d’où viendront 4 annonces qui seront déterminantes pour l’évolution du marché. A 14h15, on prendra connaissance de la première estimation des créations d’emplois de juillet, puis à 14h30 on suivra la publication du PIB annualisé au deuxième trimestre et de la consommation des ménages au deuxième trimestre. Enfin, à 20h, les investisseurs prendront connaissance du compte-rendu du FOMC.
Par ailleurs, on attend la publication en France des résultats trimestriels d'Airbus Group (PARIS:AIR), Schneider (PARIS:SCHN), Suez Environnement (PARIS:SEVI), PSA (PARIS:PEUP) et Total (PARIS:TOTF), mais aussi de BAYER (XETRA:BAYGN), Barclays (LONDON:BARC), BBVA (MADRID:BBVA), Fiat (MILAN:FIA), Holcim (SIX:HOLN) et Kraft Foods (NASDAQ:KRFT), à l’international.
Dans ce contexte, les principales bourses européennes pourraient ouvrir en léger recul. Effectivement, les investisseurs pourraient temporiser avant les annonces qui seront certainement déterminantes pour les séances à venir. En particulier, le CAC 40 pourrait perdre jusqu’à 0,2% dans les premiers échanges, après avoir obtenu deux hausses consécutives. Le DAX, de son côté serait en mesure de prendre 0,3%, tout comme le FTSE de Londres.
Forex :
Sur le marché des devises, la paire majeure EUR/USD reste orientée à la baisse. La parité s’échangeait ce matin aux alentours des $1,3410. La paire a, à nouveau, lâché du terrain face au dollar après les sanctions annoncées à l'encontre de la Russie mais aussi suite à un indice de confiance des consommateurs positifs.
Aujourd’hui de nombreuses annonces sont à paraitre, en particulier outre-Atlantique. Les publications du PIB trimestriel et de l'enquête ADP aux Etats-Unis ainsi que le compte-rendu du FOMC à 20h seront à surveiller pour la devise américaine. En Europe, il faudra surveiller la publication, ce mercredi, du PIB trimestriel espagnol, comme l’indice des prix à la consommation allemand.
Hier à Bruxelles, de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie ont été décidées, limitant l'accès des institutions publiques russes aux marchés des capitaux de l'UE, imposant un embargo sur le commerce d'armes, et interdisant entre autre les exportations de produits à double usage en Russie.
En milieu d’après-midi la devise européenne s’échangeait contre 47,87 roubles, et continue de s’apprécier face à la devise russe depuis le crash de la Malaysia Airlines du 17 juillet dernier. La monnaie américaine consolide aussi face au rouble, s’échangeant aux environs des 35,77 roubles ce matin.
La parité EUR/GBP est toujours assez stable, oscillant autour de £0,7911 ce matin. La livre sterling se déprécie en revanche face au dollar, atteignant son cours le plus bas depuis un mois et demi, à 1,6944. Les annonces, des prêts au logement pour le mois de juin, en hausse de 7,7% par rapport au mois de Mai, et de la masse monétaire en hausse de 0,1% sur le mois de Juin en Grande-Bretagne, ont fait chuter la devise britannique face à la monnaie américaine.
La monnaie européenne continue de s’apprécier face au yen, s’échangeant aux alentours des 136,90 yens. Le dollar progresse également face à la devise nippone, à 102,12 yens ce matin. Cette dépréciation du yen s’explique entre autre par les résultats mitigés du taux de chômage publiés lundi, en hausse de 0,2 point à 3,7% et les mauvais résultats de la production industrielle pour le mois de Juin au Japon, en recul de 3,3% par rapport au mois de Mai.
Matières premières :
Au chapitre des matières premières, le pétrole reste ancré à la baisse. Le marché semble laisser de côté la géopolitique pour se concentrer sur la demande mondiale et les stocks qui seront publiés aujourd’hui. En effet, malgré de nouvelles sanctions annoncées hier par le bloc occidental à l’encontre de la Russie, les marchés sont restés étonnamment calmes. Le rapport du Département américain de l’Energie la semaine dernière a ravivé les craintes quant à la demande et il semble ainsi que ce dernier ait pris le dessus sur les préoccupations des investisseurs.
Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude évolue autour des 101 dollars, évoluant ainsi à ses plus bas en près de deux semaines. A noter un support majeur autour de la moyenne mobile à 200 jours située au niveau des 100 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, autour des 107,50 dollars.
Sur le front des métaux précieux, l’or se montre toujours aussi fébrile ne parvenant pas à s’affranchir franchement des 1 300 dollars. La tendance sur le métal jaune reste volatile et cela devrait se poursuivre au regard de l’instabilité géopolitique et des spéculations autour du resserrement monétaire de la FED. Les données macroéconomiques attendues d’ici la fin de la semaine et le compte-rendu du FOMC qui sera publié ce soir devraient maintenir le marché sous pression. Ce matin, l’once d’or se traitait autour des 1 300 dollars.