Suite à la remontée des taux aux Etats-Unis, nombreuses sont les obligations en dollar à se négocier sous le pair, ce qui a l’avantage de les rendre fiscalement intéressantes pour l’investisseur résident belge.
Pour rappel, alors que le précompte mobilier a fortement augmenté ces dernières années, l’épargnant belge dispose encore de quelques pistes pour diminuer la charge fiscale qui pèse sur son portefeuille obligataire.
L’une d’elles consiste à investir dans des obligations cotant sous leur prix d’émission, permettant de la sorte de réaliser une part du rendement non soumise à l’impôt.
En effet, le rendement est composé de deux parties distinctes, soumises à des régimes fiscaux différents: d’un côté, le coupon au taux de taxation de 30% et de l’autre, la plus ou moins-value entre le prix d’achat et le prix de remboursement, bien souvent exemptée d’impôt.
A noter que les fiches obligataires publiées sur Oblis mentionnent pour les résidents belges, le poids de l’impôt sur le rendement d’une obligation, au travers du champ T.I.E (taux d’imposition effectif).
Plus ce taux est faible, plus l’emprunt est fiscalement attractif. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à en parler avec votre délégué commercial chez Goldwasser Exchange.
3,50% de rendement annuel en dollar
Parmi les obligations se traitant sur le marché secondaire et répondant à ces critères, il y a notamment l’émission remboursable dans huit ans émise par le géant américain Alphabet, maison-mère de Google (NASDAQ:GOOGL), YouTube ou encore Android.
Cet emprunt remboursable en 2026, assorti d’un coupon fixe de 1,998%, payable en rythme semestriel, se traite autour des 90% du nominal, de quoi permettre à l’investisseur de tabler sur un rendement annuel de 3,50% jusqu’à l’échéance.
Vous trouverez bien sûr d'autres obligations qui se traitent sous le pair dans notre sélection, dont des obligations émises par d'autres entreprises de la Silicon Valey comme Apple (NASDAQ:AAPL), Amazon (NASDAQ:AMZN), Netflix (NASDAQ:NFLX) ou encore Tesla (NASDAQ:TSLA).
Résultats en hausse
Coté résultats, Alphabet, valorisée à plus de 800 milliards de dollars à Wall Street, a vu ses revenus progresser au premier trimestre de l’année, de 26% en glissement annuel à 31,1 milliards de dollars.
Le bénéfice net a lui bondi de 74% pour atteindre 9,4 milliards de dollars, porté par des recettes publicitaires au beau fixe.
Des rentrées publicitaires qui restent de loin la première source de revenus du groupe, en particulier pour Google, moteur de recherche le plus utilisé au monde, et le service de vidéos YouTube.
A elles seules, les recettes publicitaires ont ainsi rapporté 26,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur le trimestre, soit une hausse de presque 25% sur un an.