Le repli intervenu lundi semble s’être enrayé, les marchés asiatiques étant de nouveau portés par l’espoir d’interventions, d’assouplissement quantitatif et de relance. En recul pendant la séance asiatique en raison d’un regain d’appétit pour les monnaies régionales à plus haut rendement, le yen a cédé 0,64% et 0,38% face à l’euro et au dollar respectivement. Les marchés actions ont progressé, le NIKKEI gagnant 0,70% et le Hang Seng 1,26%. Les matières premières ont, elles aussi, profité de la propension au risque, à l’image de l’or au comptant, qui a pris 0,47% pour s’établir autour de 1604,58, et du cuivre de première génération, en hausse de 2,25%.
Cette semaine, trois banques centrales doivent se réunir pour déterminer leur taux directeur. La RBA a ouvert le feu ce matin à 4h30 GMT avec l’annonce du maintien de son taux à 3,5%, conformément aux attentes, après l’avoir réduit de 0,75 % lors de ses deux dernières réunions. Les statistiques sur l’immobilier australien publiées cette nuit ont montré une augmentation de 27,3 % des permis de construire et de rénovation octroyés en mai, contre une contraction de 7,6% le mois précédent. L’AUD a gagné du terrain aux dépens de la plupart de ses rivaux régionaux, gagnant respectivement 0,52% et 0,10% face au JPY et au NZD.
Pendant la séance américaine, le billet vert n’a pas réussi à conserver ses gains de lundi face à ses homologues du G10 (à l’exception du yen), plombé par l’ISM manufacturier de Chicago qui est ressorti à son plus bas niveau depuis 2009, à -49,7 (contre 53,3 de consensus), avec des composantes commandes et exportations à un plus bas de 3 ans. Le S&P 500 a progressé de 0,25 % et le DJIA de 1,25 %, l’environnement paraissant plus propice à un nouveau plan de relance. Le WTI a également cru de 0,74 % à 84,37$. Le calendrier de ce mardi est assez léger. Le Royaume-Uni doit publier les demandes d’hypothèques, les prêts nets et la masse monétaire M4 à 8h30 GMT. L’EU diffusera son IPP mensuel. Aux Etats-Unis, les commandes à l’industrie sont attendues en quasi-stagnation à 0,1 %.
Léa Torbey Meouchi pour Swissquote