Pour ne citer qu’un exemple, l'obligation UCB d’une maturité égale au 4 janvier 2021, assortie d’un coupon de 4,125%, est disponible à l'achat ce mercredi à 112,70% du nominal. Son rendement annuel s'élève à 1,44%.
Précisons que cet emprunt, qui se négocie par coupure(s) de 1.000 euros, ne bénéficie d’aucun rating de la part des agences de notation que sont Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s.
Approbation du Briviact
La fermeté des prix sur le marché secondaire peut s’expliquer, notamment, par les annonces récentes de l’entreprise pharmaceutique, à l’instar de l’approbation par la Commission européenne du nouvel antiépileptique d’UCB, le Briviact. Les premiers lancements en Europe sont prévus pour ce trimestre, signale le groupe belge dans son communiqué daté du 19 janvier dernier.
Le Briviact intègre par la même occasion le portefeuille d’antiépileptiques d’UCB, renforçant le rôle joué par la compagnie dans ce secteur. Depuis plus de 20 ans, l’entreprise se consacre à la recherche et au développement de nouveaux médicaments dans deux domaines thérapeutiques : la neurologie et l’immunologie. Elle a cédé ses autres secteurs d’activités comme la chimie.
Cimzia, Vimpat et Neupro sont les trois produits vedettes de la société biopharmaceutique. Ils devraient atteindre un chiffre d’affaires de plus de 3,1 milliards d’euros d’ici la fin de la décennie, déclarait récemment Jean-Christophe Tellier, CEO d’UCB, à l’occasion d’un entretien accordé au journal Le Soir.
UCB a généré un chiffre d’affaires de 3,3 milliards d’euros en 2014. Près d’un tiers de celui-ci est consacré à la Recherche & Développement. Présente dans 40 pays, l'entreprise emploie 8.500 personnes.