Focus ce lundi sur le nouvel emprunt Western Digital Corporation (NASDAQ:WDC), du nom de cette société américaine produisant du matériel informatique, notamment des disques durs d’ordinateurs.
Cette nouvelle émission cadrait avec le financement de l’acquisition de Sandisk, rachetée en octobre dernier par Western Digital. Une acquisition qui permet à WD de mettre la main sur une société spécialisée dans la production de disques durs « SSD » (un acronyme de « solid-state drives »), plus solides et rapides, mais également plus chers.
Ce rachat, qui valorise Sandisk à 19 milliards de dollars, est également financé par un mélange de cash, d’actions et d’autres nouvelles dettes. Le 21 octobre, Western Digital précisait dans son communiqué qu’il allait émettre des emprunts à hauteur de 18,4 milliards, incluant une facilité de crédit d’un milliard. Les fonds levés serviront également à refinancer des dettes existantes.
Concernant le nouvel emprunt remboursable en 2024, il offre un coupon de 10,50%, payable en rythme semestriel. C’est nettement plus que les 9% annoncés à l’entame de l’opération, signale Bloomberg. L’agence de presse financière explique que la compagnie américaine a dû relever la rémunération proposée, pour faciliter sa levée de fonds sur le marché des capitaux.
En ce début de semaine, il est possible d’acheter cette obligation à 102% du nominal, de quoi tabler sur un rendement annuel légèrement supérieur de 10%. La coupure de négociation est fixée à 1.000 dollars pour une taille à l'émission de 3,35 milliards. Précisons que cette ligne obligataire ne bénéficie d’aucun rating. Elle implique également un risque de change, lié à la devise d’émission.
Côté résultat, pour son dernier exercice fiscal clôturé le 3 juillet dernier, Western Digital a réalisé un chiffre d’affaires de 14,57 milliards de dollars et un bénéfice net de 1,47 milliard. Sa dette nette s’élevait alors à 2,16 milliards.