Le comportement étrange des marchés pourrait augurer d’une période post-élections tout aussi étrangeWall Street vient de rouvrir en hausse de +1,6%, ce qui efface en quelques secondes la moitié du terrain perdu en 9 séances de repli.
Aucune accélération à la baisse n’avait été observée lors de la cassure des supports moyen terme mardi dernier. Un comportement bien étrange dans un contexte aussi tendu, avec un VIX franchissant le cap des 20, testé au lendemain du Brexit.
Mais les chartistes ont l’explication : certes, le seuil des 2120 sur le S&P, des 18000 sur le Dow Jones et des 5100 sur le Nasdaq ont bien été enfoncés, mais personne n’a osé shorter la MM200. Et effectivement, le rebond se déclenche bel et bien au contact de la MM200.
Mais le phénomène le plus remarquable, c’est que depuis 10h45, le CAC40 n’est plus ressortir d’un corridor 4457/4444 points (et 95% des échanges au cours des 5 dernières heures se sont conclu au sein de la fourchette 4453/4447 points).
La réouverture de Wall Street à 15h30 (l’Amérique est passée à l’heure d’hiver) n’a même pas provoqué le moindre frémissement de la courbe du CAC40, littéralement figé sur le pivot 4450 depuis l’ouverture. Et cela se confirme… aucun volume à l’achat, aucun vendeur en face: l’élection américaine ressemble à du pile ou face.
Mais la pièce risque d’abord de tomber sur la tranche: aucun candidat ne serait déclaré vainqueur mercredi matin si jamais le résultat du scrutin était contesté.
Et de nombreuses « anomalies » ont déjà été recensées alors que plus de 20 millions d’Américains ont déjà voté par anticipation.
Le comportement étrange des marchés pourrait augurer d’une période post-élections tout aussi étrange.