Oblis vous dévoile quelques-unes des opérations dans le pipeline du marché primaire obligataire, dont certaines pourraient être bouclées assez rapidement.
ALSTOM – Le constructeur ferroviaire français Alstom (PA:ALSO) envisage d’émettre pour environ 400 millions d’euros de nouvelles obligations, selon nos informations. L’opération s’inscrit dans le cadre de rachat annoncé il y a quelques jours de la branche ferroviaire du conglomérat canadien Bombardier (TSX:BBDb) pour un prix tournant entre 5,8 et 6,2 milliards d’euros.
SWEDISH MATCH – L’entreprise suédoise spécialisée dans les allumettes et les produits à base de tabac vise pour sa part un emprunt d’une taille de 300 millions d’euros à rembourser au plus tard en 2027. Les autres conditions de l’emprunt ne nous ont pas encore été communiquées même si Swedish Match a déjà eu des entretiens avec des investisseurs potentiels. L’annonce intervient quelques jours après la publication des résultats 2019, marqués par des ventes et des résultats opérationnels records.
RELX – RELX, groupe international d’édition professionnelle, issue de la fusion en 1993 de la société britannique Reed Elsevier (LON:REL) et de la maison d’édition néerlandaise Elsevier, compte mener de front trois nouvelles émissions. Les emprunts devraient afficher des maturités de respectivement 4, 8 et 12 ans et des tailles comprises entre 500 millions et un milliard d’euros, hormis sauf pour la tranche la plus longue, limitée à 300 millions. Les rencontres avec les investisseurs sont programmées à partir de lundi. RELX a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 7,87 milliards de livres sterling (+/- 9,4 milliards d’euros).
COVIVIO HOTELS SA – La société française Covivio Hotels (Ex Foncière des Murs), filiale de Covivio, spécialisée dans la détention de murs d’hôtels, est attendue sur le marché, avec un emprunt d’une durée de 8 à 9 ans. L’obligation libellée en euro devrait afficher une taille comprise entre 500 millions et un milliard. Covivio Hotels détenait près de 333 hôtels d’une valeur de 6,5 milliards d’euros à fin 2019. Le groupe a signé l’année dernière ses premières acquisitions en Irlande et en Pologne. Il a aussi bouclé plus récemment un investissement lui permettant de s’implanter en Italie, en Hongrie et en République tchèque, selon le communiqué des résultats annuels.
ÉTAT MEXICAIN – Le marché primaire pourrait aussi accueillir l’État mexicain, selon des sources de marché qui évoquent l’émission d’une obligation « verte » (Green bond) libellée en euro et d’une taille comprise entre 500 millions et un milliard. Le Mexique profiterait ainsi d’une demande toujours soutenue pour du papier mieux rémunéré tandis que l’aspect « vert » pourrait ajouter une couche d’attractivité supplémentaire, selon un analyste cité par Bloomberg.