Volkswagen (DE:VOWG_p) qui pourrait devoir payer une amende de 5 000$ par véhicule circulant sur le sol US avec un « logiciel truqueur » se sent moins seul depuis hier.
Mitsubishi offre au Japon un remake du scandale Volkswagen (CO²) de septembre 2015
Mitsubishi Motors (JP3902400005) vient à son tour de se faire prendre dans le sac à malice informatique, coupable d’avoir manipulé et falsifié des tests d’émissions polluantes.
La fraude concerne 625 000 véhicules produits et vendus au Japon depuis la mi-2013, mais également – et c’est là que l’actionnaire français va se sentir concerné – 470 000 véhicules construits sous licence pour Nissan (T:7201) Motor, filiale de Renault (PA:RENA).
Nissan niera évidemment avoir eu connaissance des agissements de son sous-traitant, mais s’expose néanmoins à ce que des tests plus poussés soient imposés aux autres véhicules de la marque, avec à la clé un risque de devoir faire des rappels de véhicules en vue de remises aux normes, ce qui sera forcément coûteux.
Boursièrement, la sanction pour Mitsubishi se solde par -15% mercredi et -20% avec suspension de cotations cette nuit à Tokyo.
Un comble pour les actionnaires quand le Nikkei s’envole symétriquement de +2,7% ce matin.