Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Le Dow Jones s’envole de 2,5%, le Nasdaq de 3%, l’euro se refait une santé à 1,1400/$, les taux se détendent (-2,5 points sur nos OAT, à 0,706%)… mais à Paris, après trois heures de cotations le CAC40 n’affiche plus que 0,5% de hausse et peine à se maintenir au-dessus des 5 000 points.
Mais qu’est-ce que les investisseurs attendent donc pour estimer que les circonstances sont plutôt favorables à l’amorce de quelques rachats à bon compte ?
Inquiétudes sur la consommation des ménages en France
Toutes les planètes semblaient en effet alignées ce matin. Le CAC40 pouvait même s’inspirer des statistiques publiées par l’INSEE puisque la croissance du PIB français rebondit de +0,2 à +0,4% au troisième trimestre (c’était attendu).
Mieux : les dépenses de consommation progressent de 0,8% en octobre, après une chute de 2% en septembre… mais c’est le syndrome du verre à moitié vide qui s’impose : les économistes auraient préféré +1%, voire +1,5%.
Le problème, c’est que même si octobre avait été flamboyant, les questions de pouvoir d’achat se posent avec acuité depuis quelques semaines avec la succession de blocages orchestrés par le mouvement des gilets jaunes. Cela augure mal d’une bonne tenue de la consommation ce mois-ci.