Exelon, entreprise de production et de distribution d’énergie américaine, leader de son secteur, a vu sa notation être rehaussée d’un cran chez Fitch, de quoi confirmer le trend haussier dans lequel s’inscrivent ses obligations depuis le début d’année ?
Fitch Rating a annoncé jeudi dernier qu’elle rehaussait d’un cran à « BBB+ » la note qu’elle accordait aux obligations senior non-sécurisées d’Exelon, l’entreprise de production et de distribution d’énergie américaine.
Dans son rapport justificatif, l’agence rappelle qu’Exelon a acquis il y a trois ans son concurrent domestique Pepco et ses filiales, ce qui lui a permis de devenir « une société-mère plus forte et plus capitalisée, méritant dans ce sens une meilleure notation ».
Fitch estime par ailleurs que Pepco et ses filiales (Atlantic City Electric, Delmarva Power & Light et Potomac Electric Power) ont pu, elles, tirer parti de l'amélioration de l'efficacité opérationnelle et de la réduction des coûts résultant de la fusion.
Tous les stades de la chaîne
Exelon est actif à tous les stades de la production que sont la génération d’énergie (nucléaires, gaz, éolien ou solaire), le négoce, le transport d’énergie et enfin, la fourniture d’énergie, dernier chaînon.
La société valorisée à plus de 47 milliards de dollars à la bourse de New York est bien sûr présente aux Etats-Unis où elle revendique la position de leader de son secteur, mais aussi au Canada, par l’entremise des filiales comme Atlantic City Electric, BGE, ComEd, Delmarva Power ou encore Pepco.
Exelon, qui emploie environ 34.000 personnes, a bouclé l'année 2018 sur un chiffre d’affaires en hausse de 7% totalisant 36 milliards de dollars, tandis que son bénéfice net pointait à un peu plus de deux milliards de dollars.
Les résultats financiers du groupe peuvent-être consultés sur son site internet.
Les obligations Exelon recherchées par les investisseurs
Sur le marché secondaire, la tendance est clairement à la hausse sur les obligations émise par l'entreprise de Chicago, et le relèvement de Fitch confortera sans aucun doute les investisseurs dans cette tendance.
On notera qu’il est possible de se positionner sur l’émission remboursable dans sept à un cours inférieur au pair, avoisinant les 98% du nominal.
Cette obligation accessible par coupures de 2.000 dollars permet dès lors à l’épargnant de s’assurer un rendement annuel de 3,70% jusqu'à l'échéance.