Les gérants se frottent les mains, la semaine se solde par un statu quo général : les indices ne lâchent rien (le CAC 40 reste au contact des 4 400 testés le 14 juillet dernier, l’Euro Stoxx 50 a juste besoin d’un petit coup de reins pour aller chercher les 3 000).
Côté obligataire, succession de variations insignifiantes pour une semaine sans saveur… Bref, de quoi partir en vacances sereinement, le sentiment du devoir accompli, avec la conviction que la BCE veille au grain.
Mais le pétrole émet un signal d’alerte : le WTI (côté sur le NYMEX) est victime de la cassure des 44,6$. Rupture qui pourrait déboucher sur une correction vers 39$.
Les chances sont vraiment très faibles qu’un tel scénario laisse le S&P indemne alors qu’il apparaît en lévitation depuis l’immédiat après-Brexit et entretient l’illusion de l’invulnérabilité, même avec un PER cosmique de 26.