La perte nette enregistrée par airberlin en 2014 atteint un niveau record de 377 millions d’euros, c’est 19% de plus qu’en 2013. Le chiffre d’affaires s'affiche pour sa part à 4,16 milliards, en hausse de 0,3%.
Les coûts élevés liés à la restructuration de la compagnie (harmonisation de la flotte…) ont pesé sur son résultat opérationnel, les pertes avant taxes (EBIT) augmentant de 27% à -294 millions d’euros.
Dans un communiqué, la direction du groupe a également rappelé le contexte de forte concurrence en Europe, notamment sur le segment « low cost ».
A l’origine des coûts élevés, le programme d’économie lancé l’année dernière devrait désormais lentement faire son effet. Le CEO Stephan Pichler ne prévoit cependant pas de retour aux bénéfices avant 2016, au plus tôt.
Ces prochains mois, la compagnie va se pencher sur l’ajustement des capacités et sur la segmentation des marchés. Membre de l’alliance Oneworld, airberlin a transporté l’année passée 31,7 millions de passagers (+0,6%) vers 147 destinations, avec un coefficient d’occupation moyen en recul de 1,4 point à 83,6%. Ces deux chantiers devraient être terminés au printemps 2016 et devraient permettre à la compagnie d’améliorer significativement sa rentabilité (source air-journal.fr).
Pas d'incidence sur les rendements obligataires
La publication de ces résultats était largement anticipée par les investisseurs. Les cours des différentes obligations émises par airberlin n'ont pour ainsi dire pas bougé ces derniers jours.
Pour ne citer qu'elle, la ligne obligataire à échéance 2019 se négocie aux alentours des 104% du nominal. Son rendement annuel est ramené en conséquence à 5,65%, compte tenu d'un coupon de 6,75%.
La coupure est fixée à 1.000 euros, pour une taille émise de 100 millions d'euros. Il n'y a pas de rating disponible pour cette émission.