Mais qu’est-ce qui pourrait bien faire remonter le dollar… et soutenir au passage des indices européens qui ont bien du mal à digérer les +1,3% de la veille ?
Quand le dollar ne réagit même plus aux bonnes stats américaines, il faut commencer à se méfier.
Le score affiché par le PMI de Chicago, publié vers 15h30, avait pourtant de quoi doper le billet vert avec un bond de 47,6 vers 53,6 (contre 50,6 anticipé par le consensus). Mais la réaction des opérateurs sur le FOREX est… inexistante.
Difficile pourtant d’invoquer un scénario de « fait accompli » (comme à 14H30 avec la hausse de +11000 inscrits aux allocations chômage en donnée hebdomadaire).
Il semblerait bien que des stratégies de fond soient à l’œuvre sur la paire euro/dollar. Elles éclipsent des considérations telles que les chiffres du jour… Et cela se comprend puisque, depuis 48 heures, les opérateurs ont la conviction que, quels que soient la teneur des prochaines stats, la Fed ne bougera pas le petit doigt avant l’été.
Le franchissement des 1,14/$ par l’euro (on tutoie ce seuil aujourd’hui), puis surtout du plafond des 1,15 compromettrait sérieusement le potentiel haussier du CAC40.