C’est donc l’éloignement du risque d’une hausse de taux le 21 septembre (qui y croyait vraiment), mais surtout fin décembre, qui réjouit les marchés.
L’économie américaine n’a créé que 151 000 emplois au mois d’août (taux de chômage +0,1% à 4,9%).
ADP en avait dénombré +177 000, le consensus s’était aligné, certains anticipant même jusqu’à +220 000, dans le droit fin de juin et juillet).
La Fed se voit ainsi privé du seul argument à peu près crédible en faveur d’une poursuite de la « normalisation »: celle-ci n’aura pas lieu et le prochain tour de vis relève de l’art divinatoire.
La normalisation se résume donc à un « one shot » complètement ridicule.
Que reste-t-il de la crédibilité de la Fed ?
Pour l’heure, les marchés savourent la baisse du Dollar et la détente des T-Bonds.
Mais au fait, en quoi cela nous arrange-t-il ?
Le CAC 40 peut-il se maintenir en hausse de +1% à 4.485 (3ème tentative en 3 séances) ?