Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
La saison des résultats bat son plein. 2023 ne restera pas dans les annales… Malgré quelques exceptions, les déceptions sont aussi au rendez-vous, notamment sur le segment des big caps. Le marché valse au rythme des publications. Un comportement qui confine à la schizophrénie et invite à redoubler de prudence. Mais un petit segment, initialement massacré mais fin prêt à prendre sa revanche, montre des signes de résilience… Et un regain de spéculation.
Alors que la saison des trimestriels (enfin, des résultats 2023 pour la plupart) gagne en consistance, les divergences de comportement de plus en plus marquées sont légion sur les big caps.
C’est bien simple, depuis la fin janvier, soit ça pump… C’est le cas de LVMH (EPA:LVMH) par exemple (le 26 janvier) ou encore de Meta Platforms (NASDAQ:META) en fin de semaine dernière qui signe une envolée record de plus de 20 %.
Soit, au contraire, ça plonge… Avec de beaux gadins comme BNP Paribas (EPA:BNPP) ou encore Dassault Systèmes (cf. les gaps baissiers respectifs des deux géants du CAC 40 jeudi dernier). Dans la même veine, hier encore, le géant américain Air Products a plongé de plus de 15 % (cf. rectangle jaune ci-dessous)…
… pesant en conséquence sur son homologue français Air Liquide (EPA:AIRP).
Ce genre de comportement divergent ne me dit rien qui vaille.
Par certains aspects, c’est exactement l’une des caractéristiques premières du présage d’Hindenburg. Et force est de constater ensuite qu’à l’époque de la dernière occurrence (début 2022), cela avait ensuite laissé place à un premier semestre 2022 pour le moins mouvementé sur les marchés – sur fond de resserrement monétaire des banques centrales.
Sur les taux, d’ailleurs, le rappel à l’ordre de Jerome Powell dans le cadre de l’émission 60 Minutes de CBS (NYSE:CBS_old), diffusée dimanche, a eu son petit effet (d’autant que l’émission avait été enregistrée préalablement, le 1er février).
Or, depuis, les statistiques américaines meilleures que prévu s’enchaînent. Après la hausse de 3,3 % du PIB américain au quatrième trimestre, les 350 000 créations de postes annoncées vendredi sur le mois de janvier (couplées à une hausse des salaires de 4,5 % après 4,1 % en décembre) ou encore l’ISM des services de janvier ressorti à 53,4 (après 50,5 en décembre), les rendements des obligations sont repartis à la hausse (cf. encadré jaune ci-dessous avec le TNote, le rendement du 10 ans américain).
Focus sur les small caps : regain de spéculation
Voilà pourquoi, en ce moment, je préfère regarder ailleurs, et notamment sur le compartiment des mid et small caps. Et à voir le regain de spéculation sur certaines penny stocks comme Fermentalg (dont le titre a triplé le mois dernier) ou encore Metabolic Explorer rien que depuis hier (cf. encadré jaune sur mon screenshot ci-dessous), je pense que, à l’heure actuelle, les vraies opportunités sont ici.
Les mid & small s’apprêtent à prendre leur revanche… et je ne suis visiblement pas le seul à avoir ce segment à l’œil…
Et vous ? Etes-vous prêt à suivre le mouvement ? Dites-le moi en commentaires !