Retour sur l’emprunt à neuf ans en euro émis par la holding américaine PVH, détentrice notamment des marques vestimentaires Calvin Klein et Tommy Hilfiger, qui vient de publier de solides résultats trimestriels.
Spécialisée dans le développement de marques et d'entreprises « ayant un riche héritage américain », PVH enchaine les trimestres de bonne facture, les trois premiers mois de l’année en cours coïncidant au 16eme trimestre consécutif de hausse de ses bénéfices.
En outre, PVH a battu pour la septième période consécutive, le consensus des analystes, avec des revenus au premier trimestre en hausse de 16% sur un an à 2,3 milliards de dollars, pour un bénéfice net plus que doublé à 170 millions de dollars.
Confiante, la direction en a profité pour rehausser ses prévisions, tablant désormais sur un bénéfice par action, indicateur de référence à Wall Street, compris entre 8,81 er 8,91 dollars.
PVH avait clôturé son dernier exercice fiscal annuel, bouclé le 31 mars dernier, sur des résultats records, portés par une forte demande pour ses marques Tommy Hilfiger and Calvin Klein brands.
Globalement, PVH tire profit de ses efforts pour suivre l'évolution des tendances de consommation et de la bonne santé de ses flux de trésorerie. La holding peut également compter sur la solide dynamique de ses marques haut de gamme comme Calvin Klein et Tommy Hilfiger, et ce en particulier dans les régions internationales.
On notera que le portefeuille de la holding se compose principalement de marques propres (Calvin Klein, Tommy Hilfiger, Van Heusen, Izod, Arrow, Warner, Olga et Eagle) et d’autres sous licence (Speedo, Geoffrey Beene, Kenneth Cole, Sean John, Michael Kors, Chaps…).
Perspective relevée chez Moody’s
Dernièrement, l’agence Moody's Investors Service a revu à la hausse la perspective assignée au rating spéculatif Ba1 qu’elle accorde à la holding, désormais positive contre stable précédemment.
L’agence justifie ce changement car elle s’attend à ce que PVH continue de générer une croissance de ses revenus pour l’ensemble de ses marques, tout en maintenant de solides marges opérationnelles.
"En l'absence d’acquisitions majeures financées par de la dette, d'une politique plus agressive de retour aux actionnaires ou d'un ralentissement important de sa performance opérationnelle, nous prévoyons que la socité réduira sensiblement son endettement, par la croissance de ses bénéfices et la réduction de sa dette au cours des 12-18 prochains mois", estime Moody’s.