Très bon début de parcours sur le secondaire pour les nouvelles obligations Solvay (BR:SOLB)
Les obligations Solvay récemment émises progressent dans les premiers échanges sur le marché secondaire. Le net succès observé sur le marché primaire semble donc se confirmer.
Pour rappel, Solvay a placé mardi cinq nouvelles obligations pour un total de 3,25 milliards d’euros. Le carnet d’ordres a été bouclé en quelques heures sur une demande globale totalisant 16,85 milliards, plus de cinq fois supérieure à l’offre.
Ces emprunts sont désormais disponibles sur le marché secondaire (là où s’échange la dette déjà émise).
Parmi les obligations senior placées, il y a par exemple moyen d’acheter l’emprunt Solvay SA d’une maturité égale au 2 décembre 2027 et d’un coupon de 2,75% à 101% du nominal. Son rendement est de 2,65%.
Précisons que son coupon sera augmenté de 125 points de base (0,125%) si la dette senior de Solvay devait passer en catégorie spéculative chez Standard & Poor’s ou chez Moody’s. Solvay SA bénéficie actuellement d’un rating « BBB+ » chez Standard & Poor’s et « Baa2 » chez Moody’s.
La demande des investisseurs reste soutenue aussi pour les deux nouvelles obligations perpétuelles.
L’obligation perpétuelle Solvay Finance SA d’un coupon de 5,869% peut être acquise à 101,85%. Précisons que l’absence d’échéance n’est que théorique. L’émetteur dispose en effet de la faculté de racheter son emprunt (« call ») pour la première fois le 3 juin 2024 à 100%. Dans cette hypothèse, le rendement (jusqu’au call donc) est de 5,58%.
Le deuxième emprunt perpétuel Solvay Finance SA au coupon de 5,118% peut quant à lui être acheté à 101% du nominal. Solvay Finance SA, une structure financière de Solvay, dispose d’un « call » en juin 2021 à 100%. Son rendement jusqu’à cette date est de 4,85%.
Ces deux émissions perpétuelles subordonnées ont été émises par Solvay Finance SA, une structure financière de Solvay. Elles bénéficient d’un rating « BBB- » chez Standard & Poor’s. Cette différence de notation par rapport aux obligations senior s’explique par le caractère perpétuel et subordonné de ces deux lignes obligataires, lesquelles sont assimilées à des quasi-fonds propres avec les risques que cela induit pour l'investisseur.
La coupure de négociation est de 100.000 euros à chaque fois.