Une journée calme en perspective sur le front des publications macroéconomiques
MARCHÉS ACTIONS
Pour la première séance de la semaine, l’indice phare parisien n’a pas réussi à terminer la séance en territoire positif. En effet, dans un volume d’échanges de 3,25 milliards d’euros, le CAC 40 a lâché 1,46% à 4 911,17 points.
A l’instar de l’indice français, les principales places boursières européennes ont également terminé dans le rouge.
Sur le front des annonces économiques, les investisseurs ont pris connaissance de l’excédent commercial en Allemagne qui a été publié à 19,4 milliards d’euros pour le mois de septembre.
Le manque d’appétit pour le risque s’est également ressenti sur les places boursières américaines. Le Nasdaq et Dow Jones terminent la séance avec un recul identique de -1,01%. Le S&P500, n’échappe pas au trend baissier et clôture à 2 078,58 points, soit un recul de -0,98% par rapport à son cours de la veille.
L’aversion pour le risque découle notamment de la révision à la baisse des prévisions de croissance de l’OCDE pour l’année 2015 et 2016. Les craintes quant à la situation économique des pays émergents ont été une nouvelle fois au cœur de l’actualité.
L’éventualité que la Fed puisse relever ses taux d’ici le mois de décembre a également pesé sur les marchés.
Dans ce contexte où la nervosité des investisseurs est palpable, l’indice de l’aversion au risque (l’indice VIX), s’est établi à 16,5 soit une spectaculaire progression de +15,3%.
Pour cette deuxième séance, les principales places boursières européennes devraient ouvrir en légère hausse.
FOREX
Sur le marché des changes, le billet vert bénéficie de bons chiffres en provenance des Etats-Unis laissant espérer une hausse des taux pour décembre. Un scénario anticipé désormais par près de 74% des investisseurs sur les marchés.
Les derniers propos de Janet Yellen sur la question renforcent également cette hypothèse. Les chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis sont en effet ressortis nettement au-dessus des attentes. En parallèle, la croissance des salaires a atteint un plus haut depuis six ans en progressant de 2,5% en rythme annualisé.
Les investisseurs attendent désormais les commentaires de la Présidente de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen lors de son discours qui se tiendra jeudi prochain alors que peu d’indicateurs économiques sont attendus d’ici cette date.
Dans ce contexte, la monnaie unique se négocie ce matin proche de 1,0750 dollar face au billet vert. Contre la devise britannique, un euro se traite pour 0,7120 pence. Le billet vert quant à lui atteint 1,51 dollar contre la livre sterling. Du côté de la devise nippone, le billet vert se traite pour 123,35 yens tandis qu’un euro s’échange à 132,70 yens.
MATIÈRES PREMIÈRES
Les prix des contrats à terme sur le brut augmentaient légèrement ce matin après un important retrait depuis les trois dernières séances.
Le contrat de décembre sur le WTI augmentait de 28 centimes à $44.06 le baril après une baisse de 1% hier pour une quatrième baisse consécutive. Son homologue européen lui, gagnait 21 centimes à $47.40 le baril, le contrat avait effacé 0.5% hier à $47.19.
Les stocks sont encore attendus en hausse pour la semaine dernière, ce qui devrait limiter l’élan ce matin. Le consensus table sur une hausse des stocks de 1.8 millions de barils la semaine dernière.
Les hausses de stocks et des attentes plus prononcées d’une hausse des taux américains cette année ont contribué à la baisse des prix sur le baril. La production totale devrait pourtant diminuer de 118 000 barils par jour en décembre, la plus forte baisse mensuelle jamais enregistrée depuis septembre 2014.
L’or s’est embourbé dans un plus bas de trois mois après les bons chiffres de l’emploi américain annoncés la semaine dernière. En effet ces bons chiffres pourraient encourager la FED à remonter ses taux en décembre. L’or changeait peu ce matin et reste sous la barre des $1100 à $1092.35.