Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Wall Street a effacé en quelques minutes deux tiers de ses gains (le Dow Jones retombant de +3,3% vers 26.600 vers 25.950) dès que Jerome Powell -qui répond aux questions de la commission financière sénatoriale sur Capitol Hill- a prononcé cette phrase : “nous réduirons nos achats d’actifs à mesure que les conditions économiques s’amélioreront.
Wall Street pourrait donc se mettre à redouter désormais la publication de “bons chiffres” (comme les ventes de détail à +17,7% en mai ou une baisse du chômage qui fut une grosse surprise en mai”, pour reprendre les mots de Jerome Powell).
La FED anticipe par ailleurs une décrue progressive et régulière du chômage mais craint des effets négatifs de long terme de la crise sanitaire : ouf ! On n’en a pas fini avec la crise et la FED affirme qu’elle “apportera tout le soutien nécessaire tant que des signes de faiblesse subsisteront”.
De toute façon, les marchés savent qu’il leur suffit de perdre 3% comme hier en préouverture pour que la FED promette un “all in” monétaire : bien conscient de ce soutien, Wall Street reprend déjà ses esprits et le Dow Jones repasse de +0,9% à +1,8%