La dernière séance de la semaine sera émaillée par une salve de statistiques économiques en provenance des deux côtés de l’Atlantique. Sur le Vieux continent, nous prendrons connaissance des chiffres du chômage du mois de juin en Allemagne, du PIB du premier trimestre au Royaume-Uni et de l’indice des prix à la consommation du mois de juin en zone euro. Aux Etats-Unis, les opérateurs se focaliseront sur les données relatives à l’inflation (dépenses et revenus des ménages), l’indice PMI de Chicago et l’indice Reuters-Université du Michigan de confiance du consommateur américain. Pour l’heure les indices européens évoluent en territoire positif dans le sillage des marchés asiatiques. Ces derniers ont été portés par l’intervention de la Banque Populaire de Chine (PBOC). Décryptage.
Un ralentissement de l’économie aux Etats-Unis ?
Au chapitre de la macroéconomie, les récentes données économiques américaines ont fait état d’un net ralentissement de l’économie locale. Et pour cause, d’après la dernière estimation du département du Commerce, l’économie a enregistré une croissance de 2 % du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre 2018, contre 2,9 % au quatrième trimestre 2017. Selon le département du Commerce US, le ralentissement est imputable à la baisse de la consommation et à une moindre contribution des stocks. Par ailleurs, les commandes de biens durables ont reculé de 0,6 % au mois de mai en raison de la diminution des investissements et de la hausse du dollar US.
Concernant les matières premières, le contrat WTI a terminé jeudi en hausse de 0,95 % à 73,45 dollars le baril en raison des inquiétudes relatives à l’approvisionnement du marché. Pour rappel, le département d’Etat américain souhaite sanctionner les pays et entreprises qui achèteront du pétrole à l’Iran à partir du mois de novembre. Du côté du métal jaune, l’actif est lourdement pénalisé par les perspectives de relèvement de taux et les divergences de politiques monétaires entre la zone euro et les Etats-Unis. De plus, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) a fait état d’une diminution des investisseurs ayant un biais haussier sur le Gold.