Inutile de le dire, la séance du jour sera marquée par la publication de l’indice des prix à la consommation du mois de février aux Etats-Unis. La statistique sera placée sous les feux de la rampe avant la réunion du FOMC la semaine prochaine (20 et 21 mars). Outre la thématique de l’inflation américaine, nous prendrons connaissance de l’indice ZEW de confiance des investisseurs du mois de mars en Allemagne et en zone euro.
Au Canada, les opérateurs s’intéresseront à l’intervention de Stephen Poloz, gouverneur de la Banque du Canada (BoC), après l’avertissement de la Banque des règlements internationaux. En Asie, les indices ont terminé la séance en ordre dispersé. Le NIKKEI 225 a clôturé en hausse de 0,66 % à 21 968,10 points grâce au repli du yen.
Une accélération de l’inflation en 2018 et 2019 aux Etats-Unis ?
D’après une étude de la Réserve fédérale (Fed) de New York, l’inflation devrait continuer d’augmenter dans les prochaines années en raison de la hausse des salaires et des investissements des entreprises. Selon le rapport, l’indice des prix à la consommation devrait atteindre le niveau de 2,83 % l’année prochaine.
Au moment où nous écrivons ces lignes, le programme FedWatch du CME Group estime qu’il y a 88,8 % de probabilités pour que la Réserve fédérale relève ses taux de 25 points de base (0,25%) la semaine prochaine. Dans ce contexte, nous avons un biais acheteur sur l’indice S&P500 et pensons qu’il pourrait retrouver le niveau de 2 800 points à court terme.
Toujours aux Etats-Unis, la Réserve fédérale (Fed) d’Atlanta a révisé ses prévisions de croissance à la baisse pour le premier trimestre (T1). En effet, selon le modèle GDPNow, l’économie américaine devrait enregistrer une croissance de 2,5 % en rythme annualisé au T1.
La dernière estimation (du 7 mars) anticipait 2,8 % de croissance pour le premier trimestre. La baisse des perspectives de croissance s’explique par la croissance plus faible que prévu des salaires au mois de février (+0,1%) et la contraction des dépenses des ménages. Sur le front des matières premières, nous notons que le métal jaune évolue en tendance baissière avant la publication des chiffres de l’inflation. En conséquence, nous aurons un biais neutre sur l’actif.