Marchés Actions :
La semaine précédente s’est terminée par un repli des principales places boursières, suite à des résultats de sociétés jugés décevants par les investisseurs et un regain des tensions en Ukraine, lié aux rumeurs d’intervention militaire russe dans le conflit qui oppose les forces de Kiev à celles des séparatistes pro-russes. Par ailleurs, la guerre sur la bande de Gaza entre Israël et le Hamas se poursuit, alors que les deux partis se sont opposés à un cessez-le-feu, malgré la pression internationale.
En Asie, la tendance haussière observée sur les principales places boursières s’est poursuivie ce matin avec l’indice Hang Seng de la bourse de Hong Kong grimpant de 1,11% à 24 485,00 points et le Nikkei 225, indice vedette de la bourse de Tokyo, finissant en hausse de 0,46% à 15 529,40 points. En effet, la confiance des investisseurs est nourrie par les bons résultats des groupes industriels chinois qui ont vu leurs bénéfices augmenter de 17,9% en juin, tandis que l’indice PMI manufacturier de la deuxième économie mondiale est ressorti à un maximum de 18 mois. Cette accélération de l’activité semble dynamiser les marchés de la région et pourrait influencer les marchés européens à la hausse en ce début de semaine.
Effectivement, les principales places boursières du Vieux Continent sont attendues en légère hausse à l’ouverture, dans un contexte toujours marqué par des tensions géopolitiques et par un agenda chargé en annonces de résultats des grandes sociétés. A quelques minutes de l’ouverture, le CAC 40 et le DAX pourraient prendre 0,1%, alors que la FTSE londonien serait en mesure de s’apprécier de 0,2%.
Cette semaine, l’agenda s’annonce très chargé avec plus de vingt valeurs du CAC 40 présentant leurs résultats trimestriels, et des annonces économiques venues principalement des Etats Unis. Au cours des séances prochaines, les opérateurs suivront la première estimation du PIB américain au deuxième trimestre, la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale et le rapport sur l’emploi en juillet.
Cependant, la semaine débute avec un agenda plus léger avec l’indice PMI des directeurs des achats du secteur non manufacturier américain et l’enquête manufacturière de la Réserve fédérale de Dallas en juillet. Du côté des sociétés, une vingtaine de compagnies présentera son chiffre d’affaires, mais aucun poids lourd ne figure sur l’ordre du jour.
Forex :
Sur le marché des devises, la parité phare EUR/USD se traitait, en ce début de semaine, autour des $1,3430 atteignant son niveau le plus bas depuis novembre 2013. La parité a évolué ce week-end dans un range compris entre $1,3426 et $1,3435 et ne devrait guère évoluer jusqu’à 16h ce lundi, heure à laquelle seront publiés les ventes de logement mensuelles pour le mois de Juin aux Etats-Unis et l’indice PMI des services de Markit. Les investisseurs devraient attendre la publication de ces indices avant que l’on puisse donner une réelle tendance sur l’évolution de la parité.
Du côté de la livre sterling, on retrouve la parité EUR/GBP cotée à £0,7910 ce matin, tutoyant la résistance de fin de semaine à £0,7912.
Le cable GBP/USD était évalué ce matin à $1,6978 à 8h. Les annonces mensuelles et annuelles de la masse monétaire britannique demain, ainsi que les publications des prêts au logement devraient faire évoluer la parité.
Finalement, il faudra peut-être regarder du côté du Japon pour voir des variations intéressantes sur le marché des devises. En effet, de nombreuses annonces sont attendues la nuit prochaine au pays du soleil levant, comme les dépenses des ménages pour le mois de Juin, le taux de chômage, les ventes des grands détaillants.
Ce matin la devise japonaise était évaluée à 136,81 yens face à la monnaie unique, gagnant 13 pips entre 6h et 7h du matin.
Face au billet vert la monnaie nippone était cotée à 101,85 yens à 8h ce matin.
Matières premières :
Au chapitre des matières premières, la tendance est fragile pour le pétrole alors que les investisseurs attendent cette semaine plusieurs chiffres pour se faire une idée de la vigueur de l’économie américaine. La tendance reste donc plutôt baissière à court terme alors que l’or noir a enchainé 4 séances sur 5 dans le rouge. La semaine devrait donc être animée par les multiples publications macroéconomiques outre-Atlantique. On attend notamment les chiffres sur la croissance et l’emploi américain mais également les conclusions du FOMC. Par ailleurs, le contexte géopolitique reste étroitement surveillé par les opérateurs. Les conflits en Irak, en Libye ou encore à la frontière russo-ukrainienne sont autant de facteurs de tensions pour le marché.
Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude évolue autour des 102 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, contre 108 dollars.
Sur le front des métaux précieux, l’or peine à reprendre de la hauteur. Le ralentissement de la demande physique mais également le renforcement du dollar pèsent sur le métal jaune. Les différentes annonces attendues cette semaine seront à surveiller. En cas de nouveaux signes de renforcement de l’économie américaine, l’or pourrait souffrir davantage. En attendant, ce matin, l’once d’or se traite autour des 1 305 dollars.