Pour aujourd’hui, les opérateurs s’intéresseront à l’indice PMI de la construction du mois de mars au Royaume-Uni, à l’indice des prix à la production du mois de février en zone euro et aux commandes de biens durables du mois de février aux Etats-Unis. En outre, les marchés fluctuent en ordre dispersé en raison du nouvel échec des députés britanniques à trouver une alternative à l’accord sur le Brexit. En Asie, les indices ont terminé la séance en territoire positif dans le sillage de Wall Street. Toutefois, le NIKKEI 225 a perdu 0,02 % à 21 505,31 points. D’après une enquête réalisée par la Banque du Japon (BoJ), le taux d’inflation devrait rester stable, et ce, malgré les difficultés de la BoJ à relancer la croissance des prix.
Brexit, Brexit et Brexit
Le Brexit continue de faire les choux gras de la presse. Et pour cause, après l’échec de la semaine dernière, les députés britanniques se sont réunis hier au Parlement pour s’exprimer sur quatre motions (à titre indicatif) visant à trouver une alternative au Brexit. Ces motions portaient sur les sujets suivant : l’union douanière, le marché commun 2.0, le second référendum et la suprématie parlementaire. Sans surprise, ces motions ont été rejetées par la Chambre des communes. Sur le volet des changes, la paire GBPUSD évolue toujours autour des 1,3050 $ pour 1 £. Malgré les fortes pressions vendeuses, nous faisons état d’une certaine résilience de la paire à court/moyen terme. Du côté des taux, les rendements du 10 ans accuse un repli de 2,39 % à 102,3 points de base (bps).
Au chapitre des matières premières, le contrat WTI a terminé lundi en hausse de 2,41 % à 61,59 dollars le baril. Sans surprise, les prix ont été soutenus par les signes de contraction de l’offre de pétrole et des indicateurs économiques positifs. En effet, d’après une enquête Reuters, la production du Venezuela a continué de reculer au mois de mars en raison des sanctions américaines et des pannes de courant dans le pays. D’après cette même enquête, l’offre de pétrole des pays de l’OPEP/OPEP + est récemment tombée à un plus de bas de quatre ans. Dans ce contexte, nous avons un avis très positif sur les cours du WTI, mais nous anticipons une phase de consolidation à court terme.