Oblis vous dévoile quelques-unes des opérations dans le pipeline du marché primaire obligataire, dont certaines seront bouclées cette semaine.
ITALMATCH CHEMICALS – La société italienne Italmatch est attendue sur le marché obligataire, alors que le fonds d’investissement Bain Capital vient de la racheter à Ardian, une autre société d’investissement privée. Italmatch produit des additifs pour les huiles moteurs, détergents, traitement des eaux… Elle est présente également dans d’autres secteurs comme les retardateurs de flamme et les produits de soins.
ADO PROPERTIES – Les rencontres avec les investisseurs ont démarré le 12 juillet pour le groupe immobilier allemand ADO Properties. La compagnie qui se définit comme un pur player dans l’immobilier résidentiel à Berlin, avec un portefeuille de biens valorisé récemment à 3,82 milliards d’euros, espère lever 500 millions d’euros sur une maturité «intermédiaire», soit entre 4 et 8 ans.
ROYAUME DE BELGIQUE – Le Trésor belge espère tirer profit de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) pour lever des fonds à très long terme, à 40 ou 50 ans. Selon Anne Leclercq de l’Agence de la dette, le pays pourrait lever des fonds sur ces échéances dans un avenir proche, si les conditions de marché actuelles persistent.
FIDELIDADE – Le premier assureur portugais Fidelidade, également l’une des plus anciennes compagnies d’assurances européennes, compte solliciter les investisseurs obligataires pour la première fois de son histoire. L’emprunt d’une durée de 10 ans afficherait une taille totale émise de 250 millions d’euros.
UNITED TECHNOLOGIES – Au niveau des opérations de (re)financement des fusions-acquisitions d’entreprises, le conglomérat industriel américain United Technologies (NYSE:UTX), maison-mère du motoriste Pratt & Whitney ou encore du fabricant d’ascenseurs Otis, est attendu sur le marché primaire, dans le cadre de son rachat de Rockwell Collins. Ce dernier est spécialisé dans la technologie embarquée pour le secteur de l’aviation (systèmes de pilotes automatiques, équipements multimédias…). Avec cet achat d’environ 30 milliards de dollars, le groupe est devenu l’un des plus grands fabricants au monde de pièces pour l’aéronautique civile et militaire.