La réunion du FOMC de juin s’était terminée par un statu quo, notamment car ses membres jugeaient prudent d’attendre les résultats du référendum britannique. Un mois après le vote, il est trop tôt pour apprécier pleinement les conséquences de la décision du Royaume-Uni. Dans un premier temps, les marchés financiers ont vivement réagi, mais la situation se normalise. Après une appréciation, peu marquée en termes effectifs, le dollar s’est stabilisé (en termes effectifs, le dollar s’est apprécié d’environ 1,5% depuis le vote britannique, mais reste inférieur de près de 2% à son niveau de début d’année) ; les marchés actions, qui ont flanché au lendemain du vote, se sont repris (l’indice S&P500 est d’environ 3% supérieur à son niveau pré-Brexit) ; les taux d’intérêt sont plus faibles qu’avant le