Les nouvelles inscriptions au chômage ont légèrement reculé aux Etats-Unis dans la deuxième semaine de septembre, selon des chiffres publiés jeudi à Washington par le département du Travail.
Le ministère a recensé le dépôt de 382.000 demandes d'allocations de chômage dans le pays du 9 au 15 septembre, soit 0,8% de moins que la semaine précédente, pour laquelle il a revu son chiffre en hausse de 0,8%.
La prévision médiane des analystes donnait l'indicateur des nouveaux chômeurs à 375.000 inscriptions.
Le ministère avait indiqué le 13 septembre que les demandes d'allocations avaient bondi au cours de la première semaine du mois, notamment à cause du passage de l'ouragan Isaac, qui avait entraîné la fermeture d'installations pétrolières du golfe du Mexique.
Le recul des inscriptions annoncé jeudi est loin d'avoir effacé les effets de ce bond, et, en moyenne sur un mois, l'indicateur du ministère apparaît en hausse pour la cinquième semaine de suite, à 377.750 nouveaux chômeurs, son niveau le plus élevé depuis le 30 juin.
Selon les derniers chiffres officiels, le taux de chômage des Etats-Unis a reculé de 0,2 point en août, pour s'établir à 8,1%, mais ce recul a été provoqué par une baisse de la population active, le nombre de chômeurs étant resté peu ou prou le même qu'en juillet.
La situation économique du pays, en particulier celle de l'emploi, est un des sujets les plus ardemment débattus entre les deux candidats aux élections présidentielles de novembre: le président sortant Barack Obama (démocrate) et le représentant du Parti républicain, Mitt Romney.
La banque centrale américaine (Fed) a décidé le 13 septembre d'injecter de nouvelles liquidités dans le circuit financier, à hauteur de 40 milliards de dollars par mois, pour tenter de faire baisser un peu plus les taux d'intérêt afin de stimuler l'activité économique et de hâter la décrue du chômage.
En l'état actuel des choses, ses prévisions sur ce point ne sont guère encourageantes: selon elle, le taux de chômage devrait être compris entre 8,0 et 8,2% en moyenne sur le quatrième trimestre 2012, et entre 7,6 et 7,9% un an plus tard.