S&P a réajusté à la hausse ses prévisions économiques pour la zone euro au titre de l'année en cours et de 2016.
Bien que modeste, la reprise qu'anticipe l'agence de notation constitue une bonne nouvelle après deux récessions sévères en moins de dix ans. 'La baisse des prix du pétrole, celle de l'euro, ainsi que le lancement d'un grand programme d'assouplissement quantitatif (QE) par la BCE donnent un nouveau souffle à la consommation et à la croissance dans la zone euro', résume S&P, qui table désormais sur un PIB en hausse de 1,5% cette année et de 1,7% l'an prochain.
L'agence se veut cependant prudente pour diverses raisons. La reprise qu'elle attend ne suffit en effet ni à combler les disparités de production entre les différentes économies de l'eurozone, ni à inverser durablement les courbes du chômage.
De même, le maintien de la Grèce dans la zone euro n'est pas acquis, sa sortie pourrait sérieusement perturber la stabilité des marchés financiers, et les exportations de la zone risquent de pâtir du ralentissement observé au sein des Etats émergents.
Optimisme relatif donc, et tout particulièrement s'agissant de la France, dont la croissance devrait atteindre 1,1% cette année, 1,5% l'an prochain, et le taux de chômage demeurer au-dessus du seuil des 10% à moyen terme...
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Bien que modeste, la reprise qu'anticipe l'agence de notation constitue une bonne nouvelle après deux récessions sévères en moins de dix ans. 'La baisse des prix du pétrole, celle de l'euro, ainsi que le lancement d'un grand programme d'assouplissement quantitatif (QE) par la BCE donnent un nouveau souffle à la consommation et à la croissance dans la zone euro', résume S&P, qui table désormais sur un PIB en hausse de 1,5% cette année et de 1,7% l'an prochain.
L'agence se veut cependant prudente pour diverses raisons. La reprise qu'elle attend ne suffit en effet ni à combler les disparités de production entre les différentes économies de l'eurozone, ni à inverser durablement les courbes du chômage.
De même, le maintien de la Grèce dans la zone euro n'est pas acquis, sa sortie pourrait sérieusement perturber la stabilité des marchés financiers, et les exportations de la zone risquent de pâtir du ralentissement observé au sein des Etats émergents.
Optimisme relatif donc, et tout particulièrement s'agissant de la France, dont la croissance devrait atteindre 1,1% cette année, 1,5% l'an prochain, et le taux de chômage demeurer au-dessus du seuil des 10% à moyen terme...
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