Investing.com - Les options sur le brut étaient en forme ce lundi, se hissant vers un pic des quatre dernières journées de cotation, tandis que le spectre d'un possible départ grec hors de la zone euro se dissipait et que les évènements en fin de semaine en Syrie alimentaient l'angoisse d'une perturbation des flux provenant de la région.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 91.77 USD le baril en première partie de séance européenne, engrangeant 1%.
Ils avaient auparavant culminé à 91.9 USD, leur cours le plus élevé depuis le 22 mai, avec une poussée de 1.1%, après avoir établi le lendemain un creux à 89.28 USD, son plus bas niveau depuis le premier novembre.
Le moral a en effet retrouvé des couleurs après que les sondages politiques grecs aient placé le parti de la Nouvelle Démocratie, favorable au plan de secours, en tête pour les élections législatives du mois prochain.
Les probabilités d'un départ de la Grèce hors de la zone euro ont augmenté depuis le début du mois, quand les formations opposées aux politiques d'austérité découlant du programme de sauvetage ont privé les autres de la majorité absolue lors du scrutin.
L'euro s'est extirpé de son plancher des 22 derniers mois contre l'étalon américain établi la semaine passée, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, glissait de 0.65% de son côté pour se situer à 81.99.
Il avait atteint vendredi son plus hhaut niveau depuis septembre 2010.
Mais sa friabilité demeurait grande malgré cette bouffée d'oxygène, en raison des nuages s'amoncelant au-dessus de la santé fiscale espagnole.
L'agence Standard & Poor's a revu vendredi à la baisse ses notations de cinq banques du pays, et affirmé penser que le pays entrait dans une récession à double tranchant.
Le président de la Catalogne, la province autonome la plus riche du pays, n'a pas non plus contribué à enjouer l'atmosphère en avouant que les options concernant le refinancement des 13 milliards d'euros dûs cette année étaient peu nombreuses.
Une source gouvernementale a par ailleurs ajouté dimanche que Madrid comptait renflouer Bankia, un des plus gros établissements bancaires nationaux, ayant demandé 19 milliards d'euros de capitaux la semaine dernière.
Il est en effet redouté que le problème du surendettement régional ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Les opérateurs gardaient aussi l'oeil sur les violences syriennes, le gouvernement ayant été accusé d'avoir attaqué la ville de Houla et d'y avoir tué d'après certaines sources au moins 109 personnes en fin de semaine.
Le conseil de sécurité des nations unies s'est du coup réuni dimanche afin d'évoquer les évènements ayant mis fin à six semaines de cessez-le-feu relatif.
Le manque de conclusions concrètes lors des pourparlers avec l'Iran de la semaine passée à propos de ses ambitions nucléaires a également contribué à la tendance.
Les transactions devraient être en sourdine ce lundi, en raison du manque de résultats économiques et de l'inactivité des places boursières américaines pour cause de memorial day.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juillet ont gagné 0.8% pour grimper à 107.67 USD du baril dans le même temps, soit 15.9 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé près de 15% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures iraniennes avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre l'Occident et la nation perse concernant le programe atomique de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 91.77 USD le baril en première partie de séance européenne, engrangeant 1%.
Ils avaient auparavant culminé à 91.9 USD, leur cours le plus élevé depuis le 22 mai, avec une poussée de 1.1%, après avoir établi le lendemain un creux à 89.28 USD, son plus bas niveau depuis le premier novembre.
Le moral a en effet retrouvé des couleurs après que les sondages politiques grecs aient placé le parti de la Nouvelle Démocratie, favorable au plan de secours, en tête pour les élections législatives du mois prochain.
Les probabilités d'un départ de la Grèce hors de la zone euro ont augmenté depuis le début du mois, quand les formations opposées aux politiques d'austérité découlant du programme de sauvetage ont privé les autres de la majorité absolue lors du scrutin.
L'euro s'est extirpé de son plancher des 22 derniers mois contre l'étalon américain établi la semaine passée, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, glissait de 0.65% de son côté pour se situer à 81.99.
Il avait atteint vendredi son plus hhaut niveau depuis septembre 2010.
Mais sa friabilité demeurait grande malgré cette bouffée d'oxygène, en raison des nuages s'amoncelant au-dessus de la santé fiscale espagnole.
L'agence Standard & Poor's a revu vendredi à la baisse ses notations de cinq banques du pays, et affirmé penser que le pays entrait dans une récession à double tranchant.
Le président de la Catalogne, la province autonome la plus riche du pays, n'a pas non plus contribué à enjouer l'atmosphère en avouant que les options concernant le refinancement des 13 milliards d'euros dûs cette année étaient peu nombreuses.
Une source gouvernementale a par ailleurs ajouté dimanche que Madrid comptait renflouer Bankia, un des plus gros établissements bancaires nationaux, ayant demandé 19 milliards d'euros de capitaux la semaine dernière.
Il est en effet redouté que le problème du surendettement régional ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Les opérateurs gardaient aussi l'oeil sur les violences syriennes, le gouvernement ayant été accusé d'avoir attaqué la ville de Houla et d'y avoir tué d'après certaines sources au moins 109 personnes en fin de semaine.
Le conseil de sécurité des nations unies s'est du coup réuni dimanche afin d'évoquer les évènements ayant mis fin à six semaines de cessez-le-feu relatif.
Le manque de conclusions concrètes lors des pourparlers avec l'Iran de la semaine passée à propos de ses ambitions nucléaires a également contribué à la tendance.
Les transactions devraient être en sourdine ce lundi, en raison du manque de résultats économiques et de l'inactivité des places boursières américaines pour cause de memorial day.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juillet ont gagné 0.8% pour grimper à 107.67 USD du baril dans le même temps, soit 15.9 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé près de 15% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures iraniennes avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre l'Occident et la nation perse concernant le programe atomique de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.