Dans une séance calme sur le front de l'actualité macroéconomique, l'onde de choc de l'affaire Volkswagen (XETRA:VOWG) continue de se faire lourdement ressentir sur les places boursières européennes, bien au-delà de Francfort.
Paris abandonne 3,1%, Francfort 2,8%, Zurich 2,7%, Bruxelles 2,6%, Madrid et Milan 2,3%, Amsterdam 2,1%, Londres et Lisbonne 1,9%. A New York, le Dow Jones s'affaisse de 1,1% et le Nasdaq de 1,2%.
Aucune donnée économique notable n'étant prévue avant mercredi en Europe ou aux Etats-Unis, les opérateurs peuvent braquer leur regard sur une actualité des valeurs assombrie par le dossier Volkswagen.
'Les déboires de Volkswagen pénalisent l'intégralité de la cote', note Aurel BGC. 'Comme VW est un industriel majeur et que les marchés sont nerveux depuis déjà plusieurs mois, il n'en faut pas beaucoup plus pour que l'idée d'un ralentissement économique ne se répande'.
Volkswagen poursuit donc sa descente aux enfers et abandonne encore 17% à Francfort : afin de prévenir le risque afférent à l'affaire des tests d'émission faussés de ses véhicules diesel, le constructeur automobile va prendre une provision de 6,5 milliards d'euros.
Le scandale, qui fait planer le spectre d'enquêtes du même type sur l'ensemble des acteurs du secteur, conduit les investisseurs à délaisser les titres Daimler (XETRA:DAIGn) (-5,2%), BMW (XETRA:BMWG) (-4,5%), Fiat Chrysler (-4% à Milan) et surtout Peugeot (-7% à Paris).
Anglo American (LONDON:AAL) recule de 5,8% à Londres, pénalisé par une dégradation d'opinion chez Credit Suisse de 'surperformance' à 'neutre', opinion assortie d'un objectif de cours de 900 pence sur le titre de la compagnie minière sud-africaine.
Plus largement les valeurs minières comme Rio Tinto (LONDON:RIO) (-2,6%) ou Glencore (-10%) lâchent du terrain sur fond de la note sectorielle de Credit Suisse, qui réduit ses hypothèses de demande chinoise, de prix des matières premières et de résultats dans le secteur.
EDF (PARIS:EDF) recule de 3,6% à Paris, alors que le patron de l'électricien Jean-Bernard Lévy a détaillé sa stratégie 'Cap 2030' dans les Echos, mettant en avant le développement parallèle des énergies renouvelables et nucléaire ainsi que l'ouverture sur l'international.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Paris abandonne 3,1%, Francfort 2,8%, Zurich 2,7%, Bruxelles 2,6%, Madrid et Milan 2,3%, Amsterdam 2,1%, Londres et Lisbonne 1,9%. A New York, le Dow Jones s'affaisse de 1,1% et le Nasdaq de 1,2%.
Aucune donnée économique notable n'étant prévue avant mercredi en Europe ou aux Etats-Unis, les opérateurs peuvent braquer leur regard sur une actualité des valeurs assombrie par le dossier Volkswagen.
'Les déboires de Volkswagen pénalisent l'intégralité de la cote', note Aurel BGC. 'Comme VW est un industriel majeur et que les marchés sont nerveux depuis déjà plusieurs mois, il n'en faut pas beaucoup plus pour que l'idée d'un ralentissement économique ne se répande'.
Volkswagen poursuit donc sa descente aux enfers et abandonne encore 17% à Francfort : afin de prévenir le risque afférent à l'affaire des tests d'émission faussés de ses véhicules diesel, le constructeur automobile va prendre une provision de 6,5 milliards d'euros.
Le scandale, qui fait planer le spectre d'enquêtes du même type sur l'ensemble des acteurs du secteur, conduit les investisseurs à délaisser les titres Daimler (XETRA:DAIGn) (-5,2%), BMW (XETRA:BMWG) (-4,5%), Fiat Chrysler (-4% à Milan) et surtout Peugeot (-7% à Paris).
Anglo American (LONDON:AAL) recule de 5,8% à Londres, pénalisé par une dégradation d'opinion chez Credit Suisse de 'surperformance' à 'neutre', opinion assortie d'un objectif de cours de 900 pence sur le titre de la compagnie minière sud-africaine.
Plus largement les valeurs minières comme Rio Tinto (LONDON:RIO) (-2,6%) ou Glencore (-10%) lâchent du terrain sur fond de la note sectorielle de Credit Suisse, qui réduit ses hypothèses de demande chinoise, de prix des matières premières et de résultats dans le secteur.
EDF (PARIS:EDF) recule de 3,6% à Paris, alors que le patron de l'électricien Jean-Bernard Lévy a détaillé sa stratégie 'Cap 2030' dans les Echos, mettant en avant le développement parallèle des énergies renouvelables et nucléaire ainsi que l'ouverture sur l'international.
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