(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi après la publication de déclarations de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, soulignant les risques qui entourent les perspectives de croissance aux Etats-Unis et confortant donc le scénario d'une baisse prochaine des taux d'intérêt.
Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones gagne 140,08 points, soit 0,52%, à 26.923,57 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,56% à 2.996,26 points après un record à 2.996,56.
Le Nasdaq Composite prenait 0,51% à 8.183,44 points à l'ouverture.
Jerome Powell doit être entendu à partir de 14h00 GMT par la commission bancaire de la Chambre des représentants mais la Fed a publié dès 12h30 GMT le texte de sa déclaration préliminaire.
Il y souligne que les inquiétudes liées aux politiques commerciales et le ralentissement de l'économie mondiale "continuent de peser sur les perspectives économiques aux Etats-Unis" et que la Réserve fédérale reste prête à "agir de manière appropriée" pour soutenir la croissance.
Ces déclarations ont fait reculer les rendements des emprunts d'Etat américains et le dollar: au moment de l'ouverture de Wall Street, le rendement des Treasuries à dix était pratiquement inchangé par rapport à la clôture de mardi à 2,0578% alors qu'il évoluait à plus de 2,1% auparavant. Le billet vert, lui, cédait 0,37% face à un panier de devises de référence.
"Le marché se focalise sur la partie du témoignage de Powell dans laquelle il dit que 'les incertitudes persistent'", explique Michael Pond, responsable de la recherche sur les titres indexés sur l'inflation chez Barclays (LON:BARC) à New York.
"Le marché en a conclu que l'incertitude elle-même, plus que les nouvelles données disponibles, suffira à conduire (la Fed) à agir, probablement à hauteur de 25 points de base, à la fin du mois."
Aux valeurs, Levi Strauss (NYSE:LEVI) chute de 9,04% après avoir annoncé s'attendre à un ralentissement de la croissance de ses ventes au deuxième semestre de son exercice fiscal.
(Marc Angrand)