PARIS (Reuters) - Les syndicats de gardiens de la paix UNSA Police et Alliance Police Nationale ont fait savoir mardi qu'ils ne participeraient pas au "Beauvau de la sécurité" dont Emmanuel Macron a annoncé la tenue en janvier pour réformer les forces de l'ordre.
"La parole de l’Etat a un sens et avant d’exposer de nouvelles pistes de réflexions, l’UNSA Police souhaite que les engagements pris dans le Protocole de 2016 ainsi que les réponses apportées par le Président de la République lors de la rencontre du 15 octobre, trouvent une issue", a indiqué le syndicat dans un communiqué, évoquant les garanties du gouvernement en matière de revalorisation des carrières.
Alliance PN juge de son côté "indécent" de penser qu'une nouvelle commission calmera la colère des policiers et déclare que "les conditions ne sont pas réunies pour un énième séminaire".
Les deux syndicats avaient appelé la semaine dernière à cesser les contrôles d’identité pour protester contre les propos tenus le 4 décembre par le chef de l'Etat au sujet des contrôles au faciès et des discriminations.
(Jean-Philippe Lefief, édité par Blandine Hénault)