Toujours plus bas pour les barils de référence. Ce midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2017 reculait de 1,3% à 45,2 dollars, le WTI américain d'échéance décembre cédant même 1,5% à 44 dollars.
Les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG) pointent du doigt 'la confirmation, par l'Agence internationale de l'Energie (AIE), de l'excès d'offre qui pénalise le marché mondial de l'or noir'.
Hier en effet, l'AIE a indiqué que selon ses propres calculs, l'Opep a produit le mois dernier 230.000 barils/jour (b/j) de plus qu'en septembre, soit nouveau record de 33,83 Mb/j.
De plus, ajoutait l'organisation internationale, la production des 14 pays membres du cartel a maintenant grimpé pour le cinquième mois d'affilée, grâce notamment à l'Irak et l'Arabie saoudite. Dans ce contexte, la remise en place de ses quotas de production par l'Opep (à 32,5-33 millions de barils/jour, selon les déclarations du cartel) paraît une perspective lointaine.
Hors de l'Opep, ajoute Commerzbank, la Russie a porté ses extractions à un nouveau record : 11,2 Mb/j, soit 500.000 b/j de plus en deux mois.
EG
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