Investing.com - Les options sur le brut étaient en forme ce jeudi, les acteurs des marchés attendant ce qui ressortira de la réunion de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole ayant lieu aujourd'hui à Vienne.
Leur progression demeurait toutefois limitée à l'approche de l'adjudication de dettes italiennes de la mi-journée, sur fond de craintes grandissantes que le pays ne soit le prochain membre de la région à solliciter de l'aide.
La nervosité restait aussi de mise après que les coûts des emprunts espagnols se soient élevés vers des sommets jamais vus depuis l'adoption de l'euro, et dans la perspective des élections grecques de fin de semaine, qui pourraient déterminer de l'avenir du pays, au sein ou non de la zone euro.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 82.92 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0.35%.
Ils avaient auparavant culminé à 83.08 USD, leur cours le plus élevé du jour, avec une poussée de 0.5%, après avoir dérapé le 12 juin dans une ornière de huit mois à 81.11 USD.
Tous les yeux se tournent désormais vers la rencontre imminente de l'OPEP à Vienne, celle-ci fournissant près de 40% du brut mondial.
Elle avait récemment déclaré extraire 32.4 millions de barils quotidiens, du jamais vu depuis l'été 2008, soit 2.4 millions au-delà de la limite des 30 millions officiellement adoptée lors de la précédente réunion, en décembre.
Les acteurs du marché pétrolier estiment qu'elle pourrait maintenir un niveau de production élevé, en raison du durcissement des sanctions réduisant les exportations de l'Iran, second producteur après l'Arabie Saoudite, laquelle a mis les bouchées doubles afin de compenser cette diminution.
Ali al-Naimi, ministre du pétrole saoudien, avait déclaré hier que son pays ne demanderait pas à l'OPEP de remonter son quota cette fois-ci, contredisant ses affirmations de la veille.
l'Iran et le Venezuela ont récemment critiqué les autres membres de l'organisation pour ce dépassement.
L'éventualité d'une absence des apports iraniens avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Ils ont cependant subi ces dernières semaines une nette pression baissière, en raison des assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et des risques de perturbation des livraisons iraniennes.
D'après le sondage Platts auprès de l'OPEP, ainsi que des acteurs et analystes du marché pétrolier, publié le 8 juin, la production de l'Iran aurait plongé jusqu'à 3.25 millions de barils par jour, tandis que celle de l'Arabie Saoudite en aurait pris 50 000 pour s'élever à 10 millions, son niveau le plus élevé depuis 1980.
L'ambiance se trouvait d'autre part minée par les inquiétudes découlant de l'augmentation des taux espagnols et italiens, ainsi que du scrutin prévu en Grèce en fin de semaine.
L'agence Moody's avait rabaissé hier soir son appréciation de l'Espagne de A3 vers Baa3, tout en la plaçant sous une surveillace négative qui pourrait entraîner des mouvements similaires.
Cette manoeuvre suivait celle effectuée en début de journée par Egan-Jones, dégradant sa note de B vers CCC+.
Le taux de ses obligations décennales a culminé ce matin à 6.89%, établissant un nouveau record, se rapprochant dangereusement du seuil critique des 7%, considérés intenables à long terme, au-delà duquel la Grèce, l'Irlande et le Portugal ont dû solliciter une bouée de sauvetage.
Celles de l'Italie ont suivi le mouvement jusqu'à 6.34%, leur plus haut niveau depuis la mi-janvier.
Rome se préparait à émettre aujourd'hui jusqu'à 4.5 milliards d'euros en bons du trésor, au lendemain d'une mise en vente d'obligations à un an dont les taux ont bondi vers leur niveau le plus élevé depuis décembre.
L'espagne est donc devenue en fin de semaine le quatrième pays d'Europe à appeler à l'aide, certains craignant même que l'Italie suive le même chemin.
Les projecteurs étaient aussi tournés vers le nouveau scrutin législatif grec de dimanche, pour lequel les partis opposés au programme de rigueur et ceux qui y sont favorables se trouvent au coude-à-coude dans les sondages.
Certains redoutent que la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement de la voracité envers l'or noir.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août ont gagné 0.2% pour grimper à 96.94 USD du baril dans le même temps, soit 14.02 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur progression demeurait toutefois limitée à l'approche de l'adjudication de dettes italiennes de la mi-journée, sur fond de craintes grandissantes que le pays ne soit le prochain membre de la région à solliciter de l'aide.
La nervosité restait aussi de mise après que les coûts des emprunts espagnols se soient élevés vers des sommets jamais vus depuis l'adoption de l'euro, et dans la perspective des élections grecques de fin de semaine, qui pourraient déterminer de l'avenir du pays, au sein ou non de la zone euro.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 82.92 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0.35%.
Ils avaient auparavant culminé à 83.08 USD, leur cours le plus élevé du jour, avec une poussée de 0.5%, après avoir dérapé le 12 juin dans une ornière de huit mois à 81.11 USD.
Tous les yeux se tournent désormais vers la rencontre imminente de l'OPEP à Vienne, celle-ci fournissant près de 40% du brut mondial.
Elle avait récemment déclaré extraire 32.4 millions de barils quotidiens, du jamais vu depuis l'été 2008, soit 2.4 millions au-delà de la limite des 30 millions officiellement adoptée lors de la précédente réunion, en décembre.
Les acteurs du marché pétrolier estiment qu'elle pourrait maintenir un niveau de production élevé, en raison du durcissement des sanctions réduisant les exportations de l'Iran, second producteur après l'Arabie Saoudite, laquelle a mis les bouchées doubles afin de compenser cette diminution.
Ali al-Naimi, ministre du pétrole saoudien, avait déclaré hier que son pays ne demanderait pas à l'OPEP de remonter son quota cette fois-ci, contredisant ses affirmations de la veille.
l'Iran et le Venezuela ont récemment critiqué les autres membres de l'organisation pour ce dépassement.
L'éventualité d'une absence des apports iraniens avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Ils ont cependant subi ces dernières semaines une nette pression baissière, en raison des assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et des risques de perturbation des livraisons iraniennes.
D'après le sondage Platts auprès de l'OPEP, ainsi que des acteurs et analystes du marché pétrolier, publié le 8 juin, la production de l'Iran aurait plongé jusqu'à 3.25 millions de barils par jour, tandis que celle de l'Arabie Saoudite en aurait pris 50 000 pour s'élever à 10 millions, son niveau le plus élevé depuis 1980.
L'ambiance se trouvait d'autre part minée par les inquiétudes découlant de l'augmentation des taux espagnols et italiens, ainsi que du scrutin prévu en Grèce en fin de semaine.
L'agence Moody's avait rabaissé hier soir son appréciation de l'Espagne de A3 vers Baa3, tout en la plaçant sous une surveillace négative qui pourrait entraîner des mouvements similaires.
Cette manoeuvre suivait celle effectuée en début de journée par Egan-Jones, dégradant sa note de B vers CCC+.
Le taux de ses obligations décennales a culminé ce matin à 6.89%, établissant un nouveau record, se rapprochant dangereusement du seuil critique des 7%, considérés intenables à long terme, au-delà duquel la Grèce, l'Irlande et le Portugal ont dû solliciter une bouée de sauvetage.
Celles de l'Italie ont suivi le mouvement jusqu'à 6.34%, leur plus haut niveau depuis la mi-janvier.
Rome se préparait à émettre aujourd'hui jusqu'à 4.5 milliards d'euros en bons du trésor, au lendemain d'une mise en vente d'obligations à un an dont les taux ont bondi vers leur niveau le plus élevé depuis décembre.
L'espagne est donc devenue en fin de semaine le quatrième pays d'Europe à appeler à l'aide, certains craignant même que l'Italie suive le même chemin.
Les projecteurs étaient aussi tournés vers le nouveau scrutin législatif grec de dimanche, pour lequel les partis opposés au programme de rigueur et ceux qui y sont favorables se trouvent au coude-à-coude dans les sondages.
Certains redoutent que la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement de la voracité envers l'or noir.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août ont gagné 0.2% pour grimper à 96.94 USD du baril dans le même temps, soit 14.02 USD de mieux que leurs homologues américaines.