Investing.com - Les options sur le brut ont sombré ce mercredi à leur niveau le plus bas depuis début novembre, les opérateurs continuant à limiter leur vulnérabilité aux actifs dépendants de la croissance suite à l'échec des tentatives de formation d'un nouveau gouvernement pour la Grèce.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 92.05 USD le baril en première partie de séance européenne, dégringolant de 2.05%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 91.81 USD, leur cours le plus faible depuis le 3 novembre 2011, avec un effondrement de 2.4%.
Les élections du 6 mai les avaient vus entamer une descente rapide, les résultats grecs remettant en question le déroulement du plan de sauvetage international, et alimentant l'angoisse d'une sortie de la zone euro.
Les WTI pour le mois prochain ont en effet subi une hémorrhagie de près de 6.5% au long des huit dernières sessions.
Les rumeurs d'une ssécession hellène se sont intensifiées hier, après l'échec des négociations visant à former un gouvernement de coalition.
Des autorités intérimaires devraient être désignées aujourd'hui, dans l'attente d'un nouvel appel aux urnes, prévu pour juin, mais le spectre d'un éventuel défaut de paiement et d'un départ du bloc euro qui fourrait en résulter demeurait présent.
L'atmosphère s'est également retrouvée assombrie par la nouvelle selon laquelle un maximum de 700 millions d'euros aurait été retiré des banques grecques depuis la proclamation des résultats du scrutin.
Le moral s'est aussi trouvé malmené par l'ascension des taux des emprunts décennaux espagnols à 6.48%, leur valeur la plur importante depuis novembre, se rapprochant dengereusement des 7% estimés intenables à long terme, tandis que ceux de l'Italie grimpaient à 5.95% après avoir culminé à 6% pour la première fois depuis janvier.
Il est en effet redouté que le problème du surendettement régional ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Cette vague de frilosité a poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, notamment les actions et les matières premières industrielles, et à s'en tenir à la sécurité relative du billet vert.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a grimpé de 0.23% de son côté pour s'élever à 81.62, son plus haut niveau depuis le 16 janvier.
Les acteurs du marché pétrolier attendaient en fin de journée l'inventaire hebdomadaire fondamental de l'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis portant sur les réserves de pétrole brut et raffiné.
Celui-ci pourrait montrer une augmentation de 1.73 millions de barils des stocks d'or noir pour la semaine passée, constituant leur volume le plus gros depuis août 1990, laissant entrevoir une réduction de la voracité nationale.
Les spécialistes de l'institut du pétrole américain ont dévoilé le leur après la clôture des échanges d'hier, signalant un ajout de 6.6 millions de barils pour la période considérée, dépassant largement les 1.7 millions envisagés par les experts.
Les Etats-Unis gardent leur première part dans la consommation du monde, avec près de 22%.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont laissé échapper 1.45% pour couler à 109.86 USD du baril dans le même temps, soit 17.81 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé plus de 14% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 92.05 USD le baril en première partie de séance européenne, dégringolant de 2.05%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 91.81 USD, leur cours le plus faible depuis le 3 novembre 2011, avec un effondrement de 2.4%.
Les élections du 6 mai les avaient vus entamer une descente rapide, les résultats grecs remettant en question le déroulement du plan de sauvetage international, et alimentant l'angoisse d'une sortie de la zone euro.
Les WTI pour le mois prochain ont en effet subi une hémorrhagie de près de 6.5% au long des huit dernières sessions.
Les rumeurs d'une ssécession hellène se sont intensifiées hier, après l'échec des négociations visant à former un gouvernement de coalition.
Des autorités intérimaires devraient être désignées aujourd'hui, dans l'attente d'un nouvel appel aux urnes, prévu pour juin, mais le spectre d'un éventuel défaut de paiement et d'un départ du bloc euro qui fourrait en résulter demeurait présent.
L'atmosphère s'est également retrouvée assombrie par la nouvelle selon laquelle un maximum de 700 millions d'euros aurait été retiré des banques grecques depuis la proclamation des résultats du scrutin.
Le moral s'est aussi trouvé malmené par l'ascension des taux des emprunts décennaux espagnols à 6.48%, leur valeur la plur importante depuis novembre, se rapprochant dengereusement des 7% estimés intenables à long terme, tandis que ceux de l'Italie grimpaient à 5.95% après avoir culminé à 6% pour la première fois depuis janvier.
Il est en effet redouté que le problème du surendettement régional ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Cette vague de frilosité a poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, notamment les actions et les matières premières industrielles, et à s'en tenir à la sécurité relative du billet vert.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a grimpé de 0.23% de son côté pour s'élever à 81.62, son plus haut niveau depuis le 16 janvier.
Les acteurs du marché pétrolier attendaient en fin de journée l'inventaire hebdomadaire fondamental de l'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis portant sur les réserves de pétrole brut et raffiné.
Celui-ci pourrait montrer une augmentation de 1.73 millions de barils des stocks d'or noir pour la semaine passée, constituant leur volume le plus gros depuis août 1990, laissant entrevoir une réduction de la voracité nationale.
Les spécialistes de l'institut du pétrole américain ont dévoilé le leur après la clôture des échanges d'hier, signalant un ajout de 6.6 millions de barils pour la période considérée, dépassant largement les 1.7 millions envisagés par les experts.
Les Etats-Unis gardent leur première part dans la consommation du monde, avec près de 22%.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont laissé échapper 1.45% pour couler à 109.86 USD du baril dans le même temps, soit 17.81 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé plus de 14% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.