Investing.com - Le dollar U.S. a flanché face au yen et fléchi contre l'euro après des performances décevantes de la part du marché de l'emploi, alimentant les rumeurs de nouvelles injections de capitaux de la part de la Réserve Fédérale.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet révélé que seuls 69 000 postes avaient été créés en mai, soit nettement moins que les 150 000 espérés, tandis que le taux de chômage s'élevait depuis 8.1 vers 8.2%.
Il avait d'autre part été montré que l'activité des usines nationales avait ralenti en mai, l'indice manufacturier de l'institut de gestion des approvisionnements glissant de 54.8 vers 53.5, alors qu'une diminution jusqu'à 53.9 était déjà redoutée.
Ces piètres résultats ont ravivé l'angoisse d'une perte de vitesse de la relance du pays, qui pourrait entraîner une troisième série d'assouplissements quantitatifs en provenance de la banque centrale américaine.
Le billet vert a peu après dérapé dans une ornière journalière, alors qu'il s'était déjà retrouvé en début de journée à son plus bas niveau depuis le 14 février, poussant la Banque du Japon à surveiller le taux de change de sa monnaie, laissant entendre qu'elle se trouvait prête à intervenir.
L'euro s'est pour sa part extirpé d'un gouffre des 22 mois écoulés par rapport à lui, mais n'a pas su consolider sa position, l'Espagne se trouvant dans la crainte que son taux d'emprunt presque insoutenable à long terme ne la pousse à recourir à une bouée de sauvetage internationale afin de renflouer son secteur bancaire déliquescent.
La livre sterling s'est elle sortie le même jour d'un creux de quatre mois et demi devant l'étalon américain, mais demeurait sur la sellette après qu'une étude ait montré que les industries britanniques avaient subi le mois dernier leur revers le plus important des trois dernières années, laissant anticiper des mesures de stimulation imminentes de la Banque d'Angleterre afin de donner un coup de fouet à une croissance mise à mal par la récession.
Leur homologue canadien s'est quand à lui retrouvé à sa plus faible valeur des six derniers mois en raison de la vague de frilosité ayant ébranlé la journée.
Une étude officielle avait signalé dans l'après-midi que le produit intérieur brut du Canada avait connu une croissance annualisée de 1.9% au premier trimestre, une déception au regard des 2.5% escomptés par la banque centrale.
Les observateurs auront la semaine prochaine les yeux rivés sur une série de décisions portant sur les taux d'intérêt, de la part de la Banque Centrale Européenne, de la Banque d'Angleterre, de la Réserve Bancaire d'Australie et de la Banque du Canada.
Il ne faudra pas non plus négliger le rapport sur les perspectives économiques rendu jeudi par Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, qui pourrait receler des indices sur la volonté de cette dernière de procéder à de nouveaux apports de liquidités.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 4 juin
Les spécialistes australiens dévoileront leurs chiffres concernant les publications d'offres d'emploi, et les autorités feront de même concernant les profits opérationnels des entreprises, donnant le pouls de l'économie, tandis que les places néo-zélandaises demeureront closes pour cause de jour férié.
La zone euro diffusera une étude sur la confiance des investisseurs, reflet de la vigueur de son économie, alors qu'en Grande-Bretagne, la City sera inactive en raison d'une fête nationale.
Le gouvernement des Etats-Unis révèlera en fin de journée le volume des commandes passées auprès des usines, préfigurant le niveau de production à venir.
Mardi 5 juin
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux directeur, puis publiera un communiqué sur la question, traitant aussi notamment des perspectives économiques, tandis que le pays fera connaître l'état de son compte courant, ainsi que l'activité de son secteur tertiaire.
Les bourses britanniques demeureront quand à elles inactives pour cause de jour férié national.
La zone euro donnera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, tandis que l'Allemagne l'imitera concernant les commandes passées auprès de ses usines, et que l'Espagne vendra des bons du trésor aux enchères.
La Banque du Canada révèlera son taux de base, suivi d'un article explicatif, tandis que le pays fera de même avec le nombre des permis de construire accordés par les autorités, préfigurant l'activité future dans le domaine du bâtiment.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements rendra un rapport sur l'activité non manufacturière, indice crucial de la force de leur économie.
Mercredi 6 juin
L'Australie dévoilera son produit intérieur brut du premier trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les spécialistes de l'immobilier britannique feront de même avec l'inflation des coûts des habitations, reflet de la demande dans le domaine du logement, tandis que l'activité dans le bâtiment se trouvera également révélée.
En zone euro, la Banque Centrale Européenne annoncera son taux d'intérêt directeur, après quoi Mario Draghi, son président, tiendra une conférence de presse concernant les décisions de politique monétaire ainsi que les perspectives économiques régionales, tandis que l'Allemagne dévoilera les résultats de sa production industrielle, indice vital de sa santé économique.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste dans l'après-midi, avec l'état de leur productivité non-agricole, ainsi que l'inventaire des réserves pétrolières établi par leur gouvernement, alors que la Réserve Fédérale publiera son livre beige.
Jeudi 7 juin
L'Australie fera connaître l'état de son marché de l'emploi ainsi que son taux de chômage, donnant le pouls de sa santé économique.
Les autorités suisses feront connaître l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que la Banque Nationale Suisse rendra l'inventaire de ses réserves de devises.
En zone euro, la France procèdera à une adjudication d'obligations décennales.
La Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt, et le Royaume-Uni l'imitera concernant l'activité de son domaine tertiaire, suivie du volumes des ventes auprès de particuliers mesuré par les acteurs du secteur.
La Richard Ivey School of Business divulguera de son côté son indice des directeurs des achats.
Le gouvernement des Etats-Unis rendra quand à lui son rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, alors que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale du pays, témoignera à Washington devant le comité économique conjoint.
Vendredi 8 juin
Les autorités japonaises feront connaître le bilan du commerce extérieur national, ainsi que les chiffres révisés de la croissance économique du premier trimestre.
L'Australie fera de même avec sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés, qui sera suivie d'une étude portant sur les prêts immobiliers, directement dépendants de la demande sur le marché du logement.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste, dévoilant son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail, ainsi que les attentes inflationnaires de ses consommateurs.
Les entrepreneurs canadiens dévoileront leur nombre des lancements de chantiers, tandis que le pays annoncera les évolutions concernant le domaine de l'emploi, ainsi que son taux de chômage, sans oublier le solde de son commerce extérieur.
Les Etats-Unis concluront d'ailleurs la semaine avec le leur.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet révélé que seuls 69 000 postes avaient été créés en mai, soit nettement moins que les 150 000 espérés, tandis que le taux de chômage s'élevait depuis 8.1 vers 8.2%.
Il avait d'autre part été montré que l'activité des usines nationales avait ralenti en mai, l'indice manufacturier de l'institut de gestion des approvisionnements glissant de 54.8 vers 53.5, alors qu'une diminution jusqu'à 53.9 était déjà redoutée.
Ces piètres résultats ont ravivé l'angoisse d'une perte de vitesse de la relance du pays, qui pourrait entraîner une troisième série d'assouplissements quantitatifs en provenance de la banque centrale américaine.
Le billet vert a peu après dérapé dans une ornière journalière, alors qu'il s'était déjà retrouvé en début de journée à son plus bas niveau depuis le 14 février, poussant la Banque du Japon à surveiller le taux de change de sa monnaie, laissant entendre qu'elle se trouvait prête à intervenir.
L'euro s'est pour sa part extirpé d'un gouffre des 22 mois écoulés par rapport à lui, mais n'a pas su consolider sa position, l'Espagne se trouvant dans la crainte que son taux d'emprunt presque insoutenable à long terme ne la pousse à recourir à une bouée de sauvetage internationale afin de renflouer son secteur bancaire déliquescent.
La livre sterling s'est elle sortie le même jour d'un creux de quatre mois et demi devant l'étalon américain, mais demeurait sur la sellette après qu'une étude ait montré que les industries britanniques avaient subi le mois dernier leur revers le plus important des trois dernières années, laissant anticiper des mesures de stimulation imminentes de la Banque d'Angleterre afin de donner un coup de fouet à une croissance mise à mal par la récession.
Leur homologue canadien s'est quand à lui retrouvé à sa plus faible valeur des six derniers mois en raison de la vague de frilosité ayant ébranlé la journée.
Une étude officielle avait signalé dans l'après-midi que le produit intérieur brut du Canada avait connu une croissance annualisée de 1.9% au premier trimestre, une déception au regard des 2.5% escomptés par la banque centrale.
Les observateurs auront la semaine prochaine les yeux rivés sur une série de décisions portant sur les taux d'intérêt, de la part de la Banque Centrale Européenne, de la Banque d'Angleterre, de la Réserve Bancaire d'Australie et de la Banque du Canada.
Il ne faudra pas non plus négliger le rapport sur les perspectives économiques rendu jeudi par Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, qui pourrait receler des indices sur la volonté de cette dernière de procéder à de nouveaux apports de liquidités.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 4 juin
Les spécialistes australiens dévoileront leurs chiffres concernant les publications d'offres d'emploi, et les autorités feront de même concernant les profits opérationnels des entreprises, donnant le pouls de l'économie, tandis que les places néo-zélandaises demeureront closes pour cause de jour férié.
La zone euro diffusera une étude sur la confiance des investisseurs, reflet de la vigueur de son économie, alors qu'en Grande-Bretagne, la City sera inactive en raison d'une fête nationale.
Le gouvernement des Etats-Unis révèlera en fin de journée le volume des commandes passées auprès des usines, préfigurant le niveau de production à venir.
Mardi 5 juin
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux directeur, puis publiera un communiqué sur la question, traitant aussi notamment des perspectives économiques, tandis que le pays fera connaître l'état de son compte courant, ainsi que l'activité de son secteur tertiaire.
Les bourses britanniques demeureront quand à elles inactives pour cause de jour férié national.
La zone euro donnera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, tandis que l'Allemagne l'imitera concernant les commandes passées auprès de ses usines, et que l'Espagne vendra des bons du trésor aux enchères.
La Banque du Canada révèlera son taux de base, suivi d'un article explicatif, tandis que le pays fera de même avec le nombre des permis de construire accordés par les autorités, préfigurant l'activité future dans le domaine du bâtiment.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements rendra un rapport sur l'activité non manufacturière, indice crucial de la force de leur économie.
Mercredi 6 juin
L'Australie dévoilera son produit intérieur brut du premier trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les spécialistes de l'immobilier britannique feront de même avec l'inflation des coûts des habitations, reflet de la demande dans le domaine du logement, tandis que l'activité dans le bâtiment se trouvera également révélée.
En zone euro, la Banque Centrale Européenne annoncera son taux d'intérêt directeur, après quoi Mario Draghi, son président, tiendra une conférence de presse concernant les décisions de politique monétaire ainsi que les perspectives économiques régionales, tandis que l'Allemagne dévoilera les résultats de sa production industrielle, indice vital de sa santé économique.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste dans l'après-midi, avec l'état de leur productivité non-agricole, ainsi que l'inventaire des réserves pétrolières établi par leur gouvernement, alors que la Réserve Fédérale publiera son livre beige.
Jeudi 7 juin
L'Australie fera connaître l'état de son marché de l'emploi ainsi que son taux de chômage, donnant le pouls de sa santé économique.
Les autorités suisses feront connaître l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que la Banque Nationale Suisse rendra l'inventaire de ses réserves de devises.
En zone euro, la France procèdera à une adjudication d'obligations décennales.
La Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt, et le Royaume-Uni l'imitera concernant l'activité de son domaine tertiaire, suivie du volumes des ventes auprès de particuliers mesuré par les acteurs du secteur.
La Richard Ivey School of Business divulguera de son côté son indice des directeurs des achats.
Le gouvernement des Etats-Unis rendra quand à lui son rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, alors que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale du pays, témoignera à Washington devant le comité économique conjoint.
Vendredi 8 juin
Les autorités japonaises feront connaître le bilan du commerce extérieur national, ainsi que les chiffres révisés de la croissance économique du premier trimestre.
L'Australie fera de même avec sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés, qui sera suivie d'une étude portant sur les prêts immobiliers, directement dépendants de la demande sur le marché du logement.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste, dévoilant son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail, ainsi que les attentes inflationnaires de ses consommateurs.
Les entrepreneurs canadiens dévoileront leur nombre des lancements de chantiers, tandis que le pays annoncera les évolutions concernant le domaine de l'emploi, ainsi que son taux de chômage, sans oublier le solde de son commerce extérieur.
Les Etats-Unis concluront d'ailleurs la semaine avec le leur.