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Grèce et Arabie Saoudite tirent le pétrole sous les 97 USD

Publié le 09/05/2012 10:12
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Investing.com - Les options sur le brut étaient à la peine pour le sixième jour consécutif ce mercredi, les opérateurs continuant à limiter leur vulnérabilité aux actifs dépendant de la croissance, sur fond de crainte des conséquences du scrutin grec de fin de semaine sur la crise de la dette de la zone euro.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 96.47 USD le baril en première partie de séance européenne, perdant 0.55%.

Ils avaient auparavant touché le fond à 96.27 USD, leur cours le plus bas du jour, avec une plongée de 0.8%, après avoir établi lundi un plancher à 95.36 USD, le plus bas depuis le 20 décembre 2011, la série de six jours de recul d'affilée ainsi établie étant la plus longue depuis juillet 2010.

Les observateurs gardaient les évènements agitant la Grèce en ligne de mire, le pays, perclus de dettes, rencontrant des difficultés pour former un gouvernement de coalition après les élections de fin de semaine.

Les rumeurs de rejet par les nouvelles autorités du programme de sauvetage ont enflé après qu'Alexis Tsipras, chef du parti de gauche Syriza chargé de dégager une majorité, ait déclaré hier que le plan d'aides financières à Athènes était nul et non avenu, appelant à un moratoire sur les paiements de la dette nationale.

Les incertitudes politiques alimentaient l'angoisse que la Grèce n'ait pas d'autorités en place à temps pour l'attribution le mois prochain de sa prochaine tranche d'aides internationales, de nouvelles élections semblant être de plus en plus probables, faisant courir des bruits évoquant les possibilités d'un défaut de paiement potentiel et d'une sortie de la zone euro.

Les acteurs des marchés gardaient d'autre part la France à l'oeil, François Hollande, le président nouvellement élu, étant favorable à une méthode de lutte contre la crise davantage centrée sur la croissance, ce qui pourrait créer des tensions avec l'Allemagne, pour laquelle l'austérité fiscale demeure la priorité.

Il est en effet redouté que le problème du surendettement régional ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.

La pression baissière s'est trouvée encore renforcée par Ali al-Naimi, ministre du pétrole saoudien, estimant en début de matinée que le marché connaissait un surprlus d'approvisionnement pouvant s'élever à 1.5 millions de barils quotidiens.

Ses propos survenaient au lendemain d'affirmations selon lesquelles le royaume en extrayait environ 10 millions par jour, et possédait des réserves pouvant atteindre 80 millions de barils, pouvant servir à renforcer l'offre mondiale, afin de contrecarrer la flambée des prix, qu'il a affirmé être "encore un peu trop élevés".

Les observateurs attendaient aussi puor cet après-midi l'inventaire hebdomadaire des réserves de pétrole brut et raffiné établi par l'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis.

Celui-ci a des chances de montrer une augmentation de 2 millions de barils des stocks d'or noir pour la semaine passée, les menant à leur plus haut niveau depuis septembre 1990, ravivant l'angoissee d'un ralentissement de la demande de la part des Etats-Unis.

Les spécialistes de l'institut du pétrole américain ont dévoilé le lleur après la clôture des échanges, signalant un ajout de 7.78 millions de barils pour la période considérée, pour en totaliser 378 millions, leur volume le plus grand depuis août 1990.

Les Etats-Unis gardent leur première part dans la consommation du monde, avec près de 22%.

Les prix sur le Nymex ont fondu de près de 9% depuis leur sommet journalier du 2 mai, en raison des craintes concernant la santé de l'économie mondiale, qui entraînerait une baisse des besoins, et de l'apaisement des tensions entre l'Occident et l'Iran concernant le programme nucléaire de celui-ci.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont laissé échapper 0.45% pour glisser à 112.23 USD du baril, soit 15.76 USD de mieux que leurs homologues américaines.

Leur cours, servant de point de repère européen, ont dévalé plus de 12% de pente depuis son sommet à 128.38 USD du premier mars.

L'éventualité d'une absence des livraisons de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.

Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.


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