Comme anticipé par les marchés et les spécialistes, la conférence de presse du gouverneur de la BCE Mario Draghi, consécutive à la réunion monétaire de l'institution, a débouché sur le lancement à compter de mars prochain d'un programme d'achat d'actifs. Ses modalités complètes restent à définir, mais le principe est plutôt bien accueilli sur les places européennes.
Peu avant 17h00, le CAC 40, un temps hésitant, accroît en effet ses gains et prend 1,6%, tandis que le Dax repasse en territoire positif et s'adjuge 0,9%, tout comme le Footsie 100. L'AEX (Amsterdam), l'Ibex 35 (Madrid) et le Footsie MIB (Milan) engrangent de leur côté respectivement 1,3, 1,6 et 1,9%. 'Brebis galeuse' de l'Europe depuis la décision surprise de la Banque Nationale Suisse (BNS) la semaine dernière de 'lâcher' le cours plancher de 1,20 franc suisse pour un euro, le SMI abandonne, lui, 0,9%.
Décevants pour la deuxième semaine de rang, les chiffres hebdomadaires du chômage aux Etats-Unis ont révélé 310.000 nouveaux inscrits hebdomadaires lors de la semaine close le 17 janvier, après 317.000 (chiffre révisé de 316.000) et contre un consensus de l'ordre de 302.000. Cette annonce a cependant été entièrement éclipsée par celle du déploiement dès le mois de mars et jusqu'à septembre 2016 d'un 'quantitative easing' ('QE') dans la zone euro.
La BCE - qui n'a pas modifié ses taux directeurs, conformément là aussi aux prévisions des économistes - injectera 60 milliards d'euros par mois d'obligations combinées jusqu'en septembre prochain pour stimuler une croissance très faible depuis de longs mois dans la région et tenter de contenir la menace de la déflation.
A ce sujet, Mario Draghi s'est cependant voulu limpide : 'des taux d'inflation aussi bas (NDLR : que celui du mois de décembre, de -0,2%) sont inévitables à court terme compte tenu de la baisse très forte et récente des prix pétroliers et en prenant pour hypothèse qu'aucune correction d'ampleur n'aura lieu dans les quelques mois à venir'.
En conséquence, le 'QE' sera maintenu jusqu'à ce que soit constaté 'un ajustement durable de la trajectoire d'inflation conforme à (l'objectif de la BCE) d'atteindre des taux d'inflation inférieurs, mais proches de 2% à moyen terme.'
Un soutien à durée déterminée donc, mais pérenne et dont l'officialisation profite notamment aux bancaires à l'image de Société Générale (+4,7%) ou encore de Deutsche Bank (+2,9%). Il entraîne également un nouveau recul de l'euro, qui cote 1,1475 dollar au moment où nous écrivons ces lignes, soit une baisse notable de l'ordre de 1,8%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Peu avant 17h00, le CAC 40, un temps hésitant, accroît en effet ses gains et prend 1,6%, tandis que le Dax repasse en territoire positif et s'adjuge 0,9%, tout comme le Footsie 100. L'AEX (Amsterdam), l'Ibex 35 (Madrid) et le Footsie MIB (Milan) engrangent de leur côté respectivement 1,3, 1,6 et 1,9%. 'Brebis galeuse' de l'Europe depuis la décision surprise de la Banque Nationale Suisse (BNS) la semaine dernière de 'lâcher' le cours plancher de 1,20 franc suisse pour un euro, le SMI abandonne, lui, 0,9%.
Décevants pour la deuxième semaine de rang, les chiffres hebdomadaires du chômage aux Etats-Unis ont révélé 310.000 nouveaux inscrits hebdomadaires lors de la semaine close le 17 janvier, après 317.000 (chiffre révisé de 316.000) et contre un consensus de l'ordre de 302.000. Cette annonce a cependant été entièrement éclipsée par celle du déploiement dès le mois de mars et jusqu'à septembre 2016 d'un 'quantitative easing' ('QE') dans la zone euro.
La BCE - qui n'a pas modifié ses taux directeurs, conformément là aussi aux prévisions des économistes - injectera 60 milliards d'euros par mois d'obligations combinées jusqu'en septembre prochain pour stimuler une croissance très faible depuis de longs mois dans la région et tenter de contenir la menace de la déflation.
A ce sujet, Mario Draghi s'est cependant voulu limpide : 'des taux d'inflation aussi bas (NDLR : que celui du mois de décembre, de -0,2%) sont inévitables à court terme compte tenu de la baisse très forte et récente des prix pétroliers et en prenant pour hypothèse qu'aucune correction d'ampleur n'aura lieu dans les quelques mois à venir'.
En conséquence, le 'QE' sera maintenu jusqu'à ce que soit constaté 'un ajustement durable de la trajectoire d'inflation conforme à (l'objectif de la BCE) d'atteindre des taux d'inflation inférieurs, mais proches de 2% à moyen terme.'
Un soutien à durée déterminée donc, mais pérenne et dont l'officialisation profite notamment aux bancaires à l'image de Société Générale (+4,7%) ou encore de Deutsche Bank (+2,9%). Il entraîne également un nouveau recul de l'euro, qui cote 1,1475 dollar au moment où nous écrivons ces lignes, soit une baisse notable de l'ordre de 1,8%.
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