Investing.com - Les options sur le brut ont dégringolé vers leur plus faible valeur des sept derniers mois ce mercredi, tirées vers le bas par l'angoisse grandissante découlant de la situation pécuniaire espagnole et les espoirs déçus d'encouragements chinois.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 89.83 USD le baril en première partie de séance européenne, perdant 1.05%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 89.77 USD, leur cours le plus bas depuis le 23 mai où ils avaient établi leur creux des sept derniers mois à 89.93 USD, avec 1.15% de fléchissement.
Cette tendance découlait de l'aggravation des craintes concernant la situation de l'Espagne, où l'augmentation des taux des bons du trésor, ainsi que des capitaux dévolus aux sauvetages de banques, pesant sur une économie durement touchée par la récession, ont contribué à faire redouter un recours à un programme de secours international.
Les dividendes décennaux nationaux ont en effet battu hier leurs records de l'année, se rapprochant du niveau crucial des 7% ayant précédé l'adoption des bouées de sauvetage de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal.
L'agence Egan-Jones a quand à elle dégradé hier soir sa notation monétaire du pays pour la troisième fois en moins d'un mois, invoquant les inquiétudes causées par le fort taux d'endettement.
Cette nervosité a empiré ces derniers jours, après que Bankia, quatrième plus gros établissement financier espagnol, ait avoué avoir besoin de 19 milliards d'aides gouvernementales.
Le secteur a subi un revers de plus quand la Banque Centrale Européenne s'est opposée à toute tentative de financement de ce renflouement par son mécanisme de prêt.
Miguel Angel Fernandez Ordonez, gouverneur de la Banque d'Espagne, a aggravé les incertitudes dans le même temps en démissionnant un mois plus tot que prévu, sur fond de critiques concernant sa gestion du problème de surendettement national.
Il est en effet redouté que la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
La pression baissière s'est encore accentuée après que les rêves de stimuli chinois de première importance aient été dissipés par l'agence de presse officielle Xinhua News Agency, déclarant hier que le pays ne comptait pas "mettre en place d'énormes encouragements destinés à déclencher une forte croissance économique" comme cela avait pu être le cas en 2008.
Le cadeau fiscal s'était alors élevé à 4 billions de CNY.
La consommation d'or noir chinoise n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation des besoins mondiaux.
Les observateurs attendaient l'inventaire hebdomadaire des réserves américaines de pétrole brut et raffiné afin de juger de la force de la demande du premier consommateur mondial.
Celui de l'institut du pétrole des Etats-Unis est attendu aujourd'hui, tandis que celui des autorités pourrait montrer demain leur augmentation de 500 000 barils pour les amener à leur plus haut niveau depuis septembre 1990, alimentant l'angoisse d'un apaisement de la voracité nationale.
Le rapport arrivera un jour plus tard que d'habitude en raison du jour férié observé lundi.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% des besoins planétaires.
Les prix sur le NYMEX ont fondu de près de 14% en mai, et de 17.5% depuis leur sommet journalier du premier mars à 110.53 USD, en raison des inquiétudes portant sur la santé de l'économie mondiale, et de l'apaisement des tensions entre l'Occident et l'Iran concernant le programme nucléaire de celui-ci.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juillet ont chuté de 0.7% pour se retrouver à 105.94 USD du baril dans le même temps, soit 16.11 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé près de 15% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures iraniennes avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre l'Occident et la nation perse concernant le programe atomique de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 89.83 USD le baril en première partie de séance européenne, perdant 1.05%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 89.77 USD, leur cours le plus bas depuis le 23 mai où ils avaient établi leur creux des sept derniers mois à 89.93 USD, avec 1.15% de fléchissement.
Cette tendance découlait de l'aggravation des craintes concernant la situation de l'Espagne, où l'augmentation des taux des bons du trésor, ainsi que des capitaux dévolus aux sauvetages de banques, pesant sur une économie durement touchée par la récession, ont contribué à faire redouter un recours à un programme de secours international.
Les dividendes décennaux nationaux ont en effet battu hier leurs records de l'année, se rapprochant du niveau crucial des 7% ayant précédé l'adoption des bouées de sauvetage de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal.
L'agence Egan-Jones a quand à elle dégradé hier soir sa notation monétaire du pays pour la troisième fois en moins d'un mois, invoquant les inquiétudes causées par le fort taux d'endettement.
Cette nervosité a empiré ces derniers jours, après que Bankia, quatrième plus gros établissement financier espagnol, ait avoué avoir besoin de 19 milliards d'aides gouvernementales.
Le secteur a subi un revers de plus quand la Banque Centrale Européenne s'est opposée à toute tentative de financement de ce renflouement par son mécanisme de prêt.
Miguel Angel Fernandez Ordonez, gouverneur de la Banque d'Espagne, a aggravé les incertitudes dans le même temps en démissionnant un mois plus tot que prévu, sur fond de critiques concernant sa gestion du problème de surendettement national.
Il est en effet redouté que la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
La pression baissière s'est encore accentuée après que les rêves de stimuli chinois de première importance aient été dissipés par l'agence de presse officielle Xinhua News Agency, déclarant hier que le pays ne comptait pas "mettre en place d'énormes encouragements destinés à déclencher une forte croissance économique" comme cela avait pu être le cas en 2008.
Le cadeau fiscal s'était alors élevé à 4 billions de CNY.
La consommation d'or noir chinoise n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation des besoins mondiaux.
Les observateurs attendaient l'inventaire hebdomadaire des réserves américaines de pétrole brut et raffiné afin de juger de la force de la demande du premier consommateur mondial.
Celui de l'institut du pétrole des Etats-Unis est attendu aujourd'hui, tandis que celui des autorités pourrait montrer demain leur augmentation de 500 000 barils pour les amener à leur plus haut niveau depuis septembre 1990, alimentant l'angoisse d'un apaisement de la voracité nationale.
Le rapport arrivera un jour plus tard que d'habitude en raison du jour férié observé lundi.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% des besoins planétaires.
Les prix sur le NYMEX ont fondu de près de 14% en mai, et de 17.5% depuis leur sommet journalier du premier mars à 110.53 USD, en raison des inquiétudes portant sur la santé de l'économie mondiale, et de l'apaisement des tensions entre l'Occident et l'Iran concernant le programme nucléaire de celui-ci.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juillet ont chuté de 0.7% pour se retrouver à 105.94 USD du baril dans le même temps, soit 16.11 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé près de 15% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures iraniennes avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre l'Occident et la nation perse concernant le programe atomique de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.