Investing.com - Les options sur l'or ont connu leur premier sursaut des cinq dernières journées de cotation ce jeudi, rebondissant de leur pire creux de l'année 2012, encouragées par le procès-verbal de la dernière réunion de la Réserve Fédérale et une série d'achats à vil prix.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 547.75 USD de l'once en début de séance européenne, gagnant 0.7%.
Ils avaient précédement culminé à 1 553.55 USD, leur meilleur cours des deux derniers jours, avec 0.95% d'augmentation, après avoir touché hier le fond à 1 526.95 USD, leur valeur la plus faible depuis le 29 décembre 2011.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 523.95 USD, leur plancher du 29 décembre, et de rencontrer de la résistance à 1 585.65, leur plafond du 14 mai.
Les élections du 6 mai les avaient vus entamer une descente rapide, les résultats grecs remettant en question le déroulement du plan de sauvetage international, et alimentant l'angoisse d'une sortie de la zone euro.
Ils ont plongé de près de 8% depuis le début du mois, avec 10 sessions négatives sur 12 jusqu'à aujourd'hui.
La tendance s'est en effet inversée, les investisseurs profitant des évaluations minimes.
Leur popularité est également remontée après que décideurs de la Réserve Fédérale aient déclaré être prêts à procéder à de nouveaux efforts de stimulation de l'économie américaine au cas où celle-ci verrait sa croissance hésiter, ou les menaces pesant sur elle augmenter.
Le compte-rendu de la réunion du conseil des 24 et 25 avril dévoilé hier stipulait en effet que "plusieurs membres" estimaient que des actions supplémentaires pourrait s'avérer nécessaires si la relance devait perdre de l'élan ou si les risques économiques encourus devenaient trop importants.
Les signes avant-coureurs d'assouplissements sont généralement bénéfiques pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateurs de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
Mais le moral demeurait malgré tout friable, alors que la Grèce, percluse de dettes, devait organiser de nouvelles élections pour le 17 juin, leur résultats devant peser lourdement sur le départ ou non du pays de la zone euro.
Les inquiétudes concernant la santé du secteur bancaire national contribueront aussi probablement à la frilosité, après qu'il ait été révélé hier que la Banque Centrale Européenne avait cessé de se contenter de fournir des fonds à certains établissements financiers hellènes, ceux-ci n'ayant pas réussi à s'en servir pour se renflouer.
Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale, a pour sa part déclaré qu'un départ de la Grèce hors du bloc euro mettrait à mal la confiance envers ce dernier, et déclencherait un nouvel assèchement des flux de capitaux.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui.
Certains estiment toutefois que les prix pourraient continuer à subir un mouvement baissier à court terme, en raison des incertitudes techniques, évaluant le prochain seuil de soutien pour le métal précieux à 1 523, puis 1 510 USD, ayant plongé la semaine passée sous des limites psychologiques cruciales.
Il était aussi avancé que les fortes pertes enregistrées par les actions et les matières premières avaient probablement encouragé les liquidations aurifères, les investisseurs se trouvant forcés de le vendre afin de compenser leurs pertes subies ailleurs.
Les cours s'étaient effondrés de 18% en octobre 2008, le chaos sur les marchés financiers planétaires ayant entraîné l'écroulement des marchés boursiers et des matières premières dans le monde entier, entraînant un rebond de 23% au cours des deux mois suivants.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs progressé de 1.3% pour sombrer à 27.55 USD de l'once, après avoir établi hier leur plus bas niveau depuis le 29 décembre dernier, et celles sur le cuivre à échéance identique ont repris 0.7% pour se retrouver à 3.502 USD la livre dans le même temps, s'affranchissant de leur valeur la plus faible depuis le 10 janvier.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 547.75 USD de l'once en début de séance européenne, gagnant 0.7%.
Ils avaient précédement culminé à 1 553.55 USD, leur meilleur cours des deux derniers jours, avec 0.95% d'augmentation, après avoir touché hier le fond à 1 526.95 USD, leur valeur la plus faible depuis le 29 décembre 2011.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 523.95 USD, leur plancher du 29 décembre, et de rencontrer de la résistance à 1 585.65, leur plafond du 14 mai.
Les élections du 6 mai les avaient vus entamer une descente rapide, les résultats grecs remettant en question le déroulement du plan de sauvetage international, et alimentant l'angoisse d'une sortie de la zone euro.
Ils ont plongé de près de 8% depuis le début du mois, avec 10 sessions négatives sur 12 jusqu'à aujourd'hui.
La tendance s'est en effet inversée, les investisseurs profitant des évaluations minimes.
Leur popularité est également remontée après que décideurs de la Réserve Fédérale aient déclaré être prêts à procéder à de nouveaux efforts de stimulation de l'économie américaine au cas où celle-ci verrait sa croissance hésiter, ou les menaces pesant sur elle augmenter.
Le compte-rendu de la réunion du conseil des 24 et 25 avril dévoilé hier stipulait en effet que "plusieurs membres" estimaient que des actions supplémentaires pourrait s'avérer nécessaires si la relance devait perdre de l'élan ou si les risques économiques encourus devenaient trop importants.
Les signes avant-coureurs d'assouplissements sont généralement bénéfiques pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateurs de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
Mais le moral demeurait malgré tout friable, alors que la Grèce, percluse de dettes, devait organiser de nouvelles élections pour le 17 juin, leur résultats devant peser lourdement sur le départ ou non du pays de la zone euro.
Les inquiétudes concernant la santé du secteur bancaire national contribueront aussi probablement à la frilosité, après qu'il ait été révélé hier que la Banque Centrale Européenne avait cessé de se contenter de fournir des fonds à certains établissements financiers hellènes, ceux-ci n'ayant pas réussi à s'en servir pour se renflouer.
Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale, a pour sa part déclaré qu'un départ de la Grèce hors du bloc euro mettrait à mal la confiance envers ce dernier, et déclencherait un nouvel assèchement des flux de capitaux.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui.
Certains estiment toutefois que les prix pourraient continuer à subir un mouvement baissier à court terme, en raison des incertitudes techniques, évaluant le prochain seuil de soutien pour le métal précieux à 1 523, puis 1 510 USD, ayant plongé la semaine passée sous des limites psychologiques cruciales.
Il était aussi avancé que les fortes pertes enregistrées par les actions et les matières premières avaient probablement encouragé les liquidations aurifères, les investisseurs se trouvant forcés de le vendre afin de compenser leurs pertes subies ailleurs.
Les cours s'étaient effondrés de 18% en octobre 2008, le chaos sur les marchés financiers planétaires ayant entraîné l'écroulement des marchés boursiers et des matières premières dans le monde entier, entraînant un rebond de 23% au cours des deux mois suivants.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs progressé de 1.3% pour sombrer à 27.55 USD de l'once, après avoir établi hier leur plus bas niveau depuis le 29 décembre dernier, et celles sur le cuivre à échéance identique ont repris 0.7% pour se retrouver à 3.502 USD la livre dans le même temps, s'affranchissant de leur valeur la plus faible depuis le 10 janvier.