Investing.com - Les options sur le brut sont restées sous les 80 USD du baril ce mardi, alors que s'amenuisait l'espoir que le sommet de l'Union Européenne à venir apporte des avancées significatives.
La crainte d'un ralentissement de la croissance mondiale et de ses conséquences sur les besoins en énergie continuait à peser sur l'atmopshère.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour août se sont échangés à 79.16 USD le baril en première partie de séance européenne, trébuchant de 0.1%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 78.72 USD, leur cours le plus bas du jour, avec 0.6% de fléchissement, après avoir établi le 22 juin leur plancher des huit derniers mois à 77.56 USD.
La nervosité était palpable à l'approche de la réunion des chefs des états membres de l'UE de jeudi, alors que se renforçait le scepticisme sur leur capacité à imprimer des progrès sur l'intégration fiscale et l'autorisation pour le mécanisme de sauvetage d'acquérir des dettes gouvernementales.
Angela Merkel, la chancelière allemande, avait annihilié hier tout espoir d'émission d'Eurobons du trésor mutualisés destinés à aider les pays en difficulté, affirmant que l'idée était "économiquement mauvaise" et "contre-productive".
Le nouveau ministre des finances grec a pour sa part été forcé de démissionner hier pour cause de problèmes de santé, tandis que le premier ministre Antonis Samaras a dû décliner la participation aux pourparlers de l'UE de cette semaine, invoquant une récente intervention de chirurgie oculaire.
La prudence restait aussi de mise après que l'agence de notation Moody's ait dégradé hier soir 28 banques espagnoles, en raison de leur vulnérabilité envers la bulle immobilière, et ce alors que Madrid venait de formuler officiellement sa demande d'aide destinée à les soutenir, pouvant atteindre 100 milliards d'euros, auprès de ses partenaires du bloc.
L'atmosphère s'était également assombrie après que Chypre soit devenu le cinquième pays du bloc euro à réclamer une bouée de sauvetage de la part de Bruxelles, ravivant l'angoisse d'une contagion au sein de ce dernier.
Certains redoutent que l'aggravation de la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un apaisement de la voracité envers l'or noir.
Les peurs concernant la santé de l'économie mondiale ont également contribué à la tendance.
HSBC Holdings a en effet suivi Citigroup en revoyant à la baisse ses prévisions de croissance pour la Chine, établissant son estimation pour 2012 à 8.4 au lieu de 8.6%, alors que le second était passé de 8.1 à 7.8%.
La consommation du pays n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation des besoins mondiaux.
Une aggravation de la perte de vitesse chinoise mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par la crise de la dette souveraine de la zone euro.
Les pertes demeuraient toutefois limitées en raison de la réduction d'environ 44% de la production des intallations pétrolières du Golfe du Mexique, notamment celles de Conoco Phillips et British Petroleum, par mesure de précaution à l'approche de la tempête tropicale Debby.
Les négociants en produits énergétiques surveillent l'activité météorologique dans là région avec attention au cas où elle en perturberait la production, qui représente près de 20% de celle du pays.
Ils attendaient aussi de nouvelles informations hebdomadaires concernant les réserves de pétrole brut et raffiné afin de juger de la force de la demande du premier consommateur mondial.
L'institut du pétrole américain dévoilera son rapport hebdomadaire dans la journée, et celui du gouvernement pourrait montrer mercredi une diminution de 700 000 barils des stocks d'or noir pour la semaine passée, tandis que ceux d'essence devraient augmenter de 00 000 barils.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% des besoins planétaires.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août ont par contre gagné 0.3% pour grimper à 91.28 USD du baril dans le même temps, soit 12.12 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Elles avaient sombré vendredi jusqu'à 88.49 USD, leur valeur la plus faible depuis le 20 décembre 2010.
Leur cours, établis à Londres, se sont effondrés de près de 29% depuis leur sommet à 128.38 USD du premier mars, l'escalade du problème du surendettement de l'Europe et la menace d'un essoufflement chinois dépassant les prévisions les tirant vers le bas.
La crainte d'un ralentissement de la croissance mondiale et de ses conséquences sur les besoins en énergie continuait à peser sur l'atmopshère.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour août se sont échangés à 79.16 USD le baril en première partie de séance européenne, trébuchant de 0.1%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 78.72 USD, leur cours le plus bas du jour, avec 0.6% de fléchissement, après avoir établi le 22 juin leur plancher des huit derniers mois à 77.56 USD.
La nervosité était palpable à l'approche de la réunion des chefs des états membres de l'UE de jeudi, alors que se renforçait le scepticisme sur leur capacité à imprimer des progrès sur l'intégration fiscale et l'autorisation pour le mécanisme de sauvetage d'acquérir des dettes gouvernementales.
Angela Merkel, la chancelière allemande, avait annihilié hier tout espoir d'émission d'Eurobons du trésor mutualisés destinés à aider les pays en difficulté, affirmant que l'idée était "économiquement mauvaise" et "contre-productive".
Le nouveau ministre des finances grec a pour sa part été forcé de démissionner hier pour cause de problèmes de santé, tandis que le premier ministre Antonis Samaras a dû décliner la participation aux pourparlers de l'UE de cette semaine, invoquant une récente intervention de chirurgie oculaire.
La prudence restait aussi de mise après que l'agence de notation Moody's ait dégradé hier soir 28 banques espagnoles, en raison de leur vulnérabilité envers la bulle immobilière, et ce alors que Madrid venait de formuler officiellement sa demande d'aide destinée à les soutenir, pouvant atteindre 100 milliards d'euros, auprès de ses partenaires du bloc.
L'atmosphère s'était également assombrie après que Chypre soit devenu le cinquième pays du bloc euro à réclamer une bouée de sauvetage de la part de Bruxelles, ravivant l'angoisse d'une contagion au sein de ce dernier.
Certains redoutent que l'aggravation de la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un apaisement de la voracité envers l'or noir.
Les peurs concernant la santé de l'économie mondiale ont également contribué à la tendance.
HSBC Holdings a en effet suivi Citigroup en revoyant à la baisse ses prévisions de croissance pour la Chine, établissant son estimation pour 2012 à 8.4 au lieu de 8.6%, alors que le second était passé de 8.1 à 7.8%.
La consommation du pays n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation des besoins mondiaux.
Une aggravation de la perte de vitesse chinoise mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par la crise de la dette souveraine de la zone euro.
Les pertes demeuraient toutefois limitées en raison de la réduction d'environ 44% de la production des intallations pétrolières du Golfe du Mexique, notamment celles de Conoco Phillips et British Petroleum, par mesure de précaution à l'approche de la tempête tropicale Debby.
Les négociants en produits énergétiques surveillent l'activité météorologique dans là région avec attention au cas où elle en perturberait la production, qui représente près de 20% de celle du pays.
Ils attendaient aussi de nouvelles informations hebdomadaires concernant les réserves de pétrole brut et raffiné afin de juger de la force de la demande du premier consommateur mondial.
L'institut du pétrole américain dévoilera son rapport hebdomadaire dans la journée, et celui du gouvernement pourrait montrer mercredi une diminution de 700 000 barils des stocks d'or noir pour la semaine passée, tandis que ceux d'essence devraient augmenter de 00 000 barils.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% des besoins planétaires.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août ont par contre gagné 0.3% pour grimper à 91.28 USD du baril dans le même temps, soit 12.12 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Elles avaient sombré vendredi jusqu'à 88.49 USD, leur valeur la plus faible depuis le 20 décembre 2010.
Leur cours, établis à Londres, se sont effondrés de près de 29% depuis leur sommet à 128.38 USD du premier mars, l'escalade du problème du surendettement de l'Europe et la menace d'un essoufflement chinois dépassant les prévisions les tirant vers le bas.