Investing.com - Les options sur le brut étaient en recul ce mardi, les craintes grandissantes causées par les coûts de emprunts espagnols poussant les investisseurs à bouder les actifs plus risqués.
Les observateurs gardaient également les yeux sur le déroulement à Moscou de la seconde journée de négociations entre les grandes puissances mondiales et l'Iran à propos du programme nucléaire de ce dernier.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 82.88 USD le baril en première partie de séance européenne, reculant de 0.15%.
Leur expiration est prévue à la fin des transactions d'aujourd'hui, ce qui entraîne généralement des sessions chaotiques, leurs détenteurs cherchant à liquider leurs positions ou à replacer leurs portefeuilles.
Leurs équivalents pour août ont connu davantage d'activité, laissant échapper 0.45% pour se situer à 83.25 USD, ayant auparavant touché le fond à 83.08 USD, leur cours le plus bas du jour, avec une plongée de 0.65%.
L'atmosphère restait assombrie alors que le taux des obligations décennales espagnoles se situait à 7.16% en début de matinée, ayant culminé hier à 7.28%, son plus haut niveau jamais atteint depuis l'introduction de l'euro.
Le seuil des 7% est généralement considéré comme marquant la limite de l'intenable à long terme, son dépassement ayant forcé la Grèce, l'Irlande et le Portugal à recourir à des bouées de sauvetage.
Cette poussée de fièvre est survenue malgré les efforts visant à isoler Madrid des effets de la crise de la dette souveraine en lui fournissant 100 milliards d'euros d'aides au renflouement des banques nationales.
Beaucoup redoutent une poursuite de cette tendance haussière alors que le pays s'apprêtait à émettre entre 2 et 3 milliards d'euros de bons du trésor à 12 et 18 mois à la mi-journée.
L'Espagne est donc devenue la semaine dernière le quatrième pays d'Europe à appeler à l'aide, certains craignant même qu'elle ait tôt ou tard recours à un plan de secours pour ses dettes souveraines.
Les incertitudes politiques grecques étaient aussi sous les feux de l'actualité, alors que le parti grec de la Nouvelle Démocratie, favorable au plan de scours, semblait devoir former un gouvernement de coalition avec les socialistes du Pasok, ce qui devrait permettre à Athènes de reprendre les négociations avec ses bailleurs de fonds concernant le programme d'aide international.
Les observateurs guettaient ce qui résultera du sommet du groupe des 20 pays les plus développés se déroulant à Mexico, dans l'expectative de nouvelles mesures destinées à lutter contre le problème du surendettement européen.
Les chefs des états membres ont déclaré dans un communiqué être prêts à "faire ce qui l'être" pour redonner un coup de fouet à l'économie mondiale, les pays aux taux d'endettement raisonnables devant se tenir prêts à soutenir leur croissance en cas de défaillance de celle-ci.
Le début des deux jours de réunion de la Réserve Fédérale étaient également très attendus, alors que les rumeurs selon lesquelles elle ferait en sorte de stimuler la première économie du monde allaient bon train.
De plus en plus d'analystes s'attendent en effet à une prolongation de son Opération Twist, consistant à vendre des dettes à court terme pour en racheter à long terme, s'élevant à 400 milliards d'USD et devant prendre fin avec le mois.
Le marché pétrolier demeurait d'autre part suspendu aux débats moscovites portant sur l'atome iranien.
Ali Bagheri, négociateur adjoint de l'Iran, avait déclaré hier que les cinq heures de réunion avaient été "sérieuses et constructives".
Les deux parties sont restées dans l'impasse à ce sujet ces derniers mois, les Etats-Unis et leurs alliés s'inquiètant que celui-ci vise à développer l'arme nucléaire, alors que l'accusé assure n'avoir pour lui que des fins civiles, et ayant renforcé leurs sanctions envers Téhéran ces derniers mois, avec notamment un embargo européen sur le pétrole iranien devant prendre effet le premier juillet.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août ont glissé de 0.45% pour chuter à 95.6 USD du baril dans le même temps, soit 12.36 USD de mieux que leurs homologues américaines.
La session de lundi avait été le théâtre de leur dégringolade à 95.4 USD, leur niveau le plus bas depuis le 26 janvier 2011.
Leur cours, établis à Londres, ont dévalé de près de 25% depuis leur sommet à 128.38 USD du premier mars.
Les observateurs gardaient également les yeux sur le déroulement à Moscou de la seconde journée de négociations entre les grandes puissances mondiales et l'Iran à propos du programme nucléaire de ce dernier.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 82.88 USD le baril en première partie de séance européenne, reculant de 0.15%.
Leur expiration est prévue à la fin des transactions d'aujourd'hui, ce qui entraîne généralement des sessions chaotiques, leurs détenteurs cherchant à liquider leurs positions ou à replacer leurs portefeuilles.
Leurs équivalents pour août ont connu davantage d'activité, laissant échapper 0.45% pour se situer à 83.25 USD, ayant auparavant touché le fond à 83.08 USD, leur cours le plus bas du jour, avec une plongée de 0.65%.
L'atmosphère restait assombrie alors que le taux des obligations décennales espagnoles se situait à 7.16% en début de matinée, ayant culminé hier à 7.28%, son plus haut niveau jamais atteint depuis l'introduction de l'euro.
Le seuil des 7% est généralement considéré comme marquant la limite de l'intenable à long terme, son dépassement ayant forcé la Grèce, l'Irlande et le Portugal à recourir à des bouées de sauvetage.
Cette poussée de fièvre est survenue malgré les efforts visant à isoler Madrid des effets de la crise de la dette souveraine en lui fournissant 100 milliards d'euros d'aides au renflouement des banques nationales.
Beaucoup redoutent une poursuite de cette tendance haussière alors que le pays s'apprêtait à émettre entre 2 et 3 milliards d'euros de bons du trésor à 12 et 18 mois à la mi-journée.
L'Espagne est donc devenue la semaine dernière le quatrième pays d'Europe à appeler à l'aide, certains craignant même qu'elle ait tôt ou tard recours à un plan de secours pour ses dettes souveraines.
Les incertitudes politiques grecques étaient aussi sous les feux de l'actualité, alors que le parti grec de la Nouvelle Démocratie, favorable au plan de scours, semblait devoir former un gouvernement de coalition avec les socialistes du Pasok, ce qui devrait permettre à Athènes de reprendre les négociations avec ses bailleurs de fonds concernant le programme d'aide international.
Les observateurs guettaient ce qui résultera du sommet du groupe des 20 pays les plus développés se déroulant à Mexico, dans l'expectative de nouvelles mesures destinées à lutter contre le problème du surendettement européen.
Les chefs des états membres ont déclaré dans un communiqué être prêts à "faire ce qui l'être" pour redonner un coup de fouet à l'économie mondiale, les pays aux taux d'endettement raisonnables devant se tenir prêts à soutenir leur croissance en cas de défaillance de celle-ci.
Le début des deux jours de réunion de la Réserve Fédérale étaient également très attendus, alors que les rumeurs selon lesquelles elle ferait en sorte de stimuler la première économie du monde allaient bon train.
De plus en plus d'analystes s'attendent en effet à une prolongation de son Opération Twist, consistant à vendre des dettes à court terme pour en racheter à long terme, s'élevant à 400 milliards d'USD et devant prendre fin avec le mois.
Le marché pétrolier demeurait d'autre part suspendu aux débats moscovites portant sur l'atome iranien.
Ali Bagheri, négociateur adjoint de l'Iran, avait déclaré hier que les cinq heures de réunion avaient été "sérieuses et constructives".
Les deux parties sont restées dans l'impasse à ce sujet ces derniers mois, les Etats-Unis et leurs alliés s'inquiètant que celui-ci vise à développer l'arme nucléaire, alors que l'accusé assure n'avoir pour lui que des fins civiles, et ayant renforcé leurs sanctions envers Téhéran ces derniers mois, avec notamment un embargo européen sur le pétrole iranien devant prendre effet le premier juillet.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août ont glissé de 0.45% pour chuter à 95.6 USD du baril dans le même temps, soit 12.36 USD de mieux que leurs homologues américaines.
La session de lundi avait été le théâtre de leur dégringolade à 95.4 USD, leur niveau le plus bas depuis le 26 janvier 2011.
Leur cours, établis à Londres, ont dévalé de près de 25% depuis leur sommet à 128.38 USD du premier mars.