Investing.com - Les options sur le brut se sont élevées rebondi ce mercredi matin vers leur plus haut niveau depuis mai 2012, profitant de l'angoise d'une extension de l'agitation politique touchant l'Egypte aux gros producteurs de la région.
L'attention se concentrant sur la publication imminente de l'étude de l'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis au sujet de l'état des réserves pétrolières nationales.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour août se sont échangés à 101,20 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 1,6%.
Ils avaient auparavant culminé à 102,16 USD, leur cours le plus élevé depuis le 4 mai 2012, avec une poussée de 2,5%.
Les cours ont en effet bondi après que le président égyptien Mohammed Morsi ait refusé l'ultimatum de l'armée lui imposant de dialoguer avec les manifestants ou de renoncer au pouvoir.
Les observateurs redoutent aussi que l'escalade des tensions entraîne la fermeture du canal de Suez, par lequel près de 2 millions de barils circulent par jour, partant notamment du Moyen-Orient vers les Etats-Unis.
L'agence d'information sur l'énergie américaine a quand à elle classé ce site comme l'un des 7 "goulets d'étranglement du transport mondial de pétrole" et estimé qu'il est un "couloir d'accès aux marchés mondiaux du pétrole de première importance" dans son rapport sur les perspectives énergétiques pour 2012.
Les variations dans le volume des stocks pétroliers constatées par les autorités américaines étaient également sous surveillance, afin d'évaluer l'appétit du premier consommateur mondial.
Celui-ci pourrait mettre en évidence une diminution de 2,3 millions de barils pour le brut au cours de la semaine dernière, et celles d'essence pourraient en avoir accumulé 600.000.
Les spécialistes regroupés par l'institut du pétrole américain ont dévoilé leurs propres chiffres après la clôture des échanges d'hier, signalant pour les premières une soustraction inattendue de 9,4 millions de barils pour la période considérée, pulvérisant les 2,7 millions anticipés.
Ils ont d'autre part constaté le retrait de 200.000 barils aux secondes, alors que l'accumulation de 400.000 était pressentie.
Les informations officielles sur le volume de la masse salariale non-agricole des Etats-Unis de vendredi prochain sont désormais surveillées comme le lait sur le feu, en quête d'indices sur les avancées du marché de l'emploi du pays.
Toute amélioration renforcerait les chances d'une diminution des apports de capitaux de leur autorité monétaire.
Ses assouplissements quantitatifs sont en effet généralement vus comme un des facteurs cruciaux d'augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à affaiblir le billet vert.
Le pays garde sa première part dans la demande globale, avec près de 22%.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août ont empoché 0,75% pour se hisser à 104,77 USD du baril dans le même temps, soit 3,57 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur écart le plus faible depuis décembre 2010.
Celui-ci a fondu ces dernières semaines, en raison de l'augmentation des perspectives de production en Mer du Nord, et des signes de réduction des stocks du terminal de Cushing, dans l'état de l'Oklahoma, où ont lieu les livraisons Nymex.
L'attention se concentrant sur la publication imminente de l'étude de l'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis au sujet de l'état des réserves pétrolières nationales.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour août se sont échangés à 101,20 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 1,6%.
Ils avaient auparavant culminé à 102,16 USD, leur cours le plus élevé depuis le 4 mai 2012, avec une poussée de 2,5%.
Les cours ont en effet bondi après que le président égyptien Mohammed Morsi ait refusé l'ultimatum de l'armée lui imposant de dialoguer avec les manifestants ou de renoncer au pouvoir.
Les observateurs redoutent aussi que l'escalade des tensions entraîne la fermeture du canal de Suez, par lequel près de 2 millions de barils circulent par jour, partant notamment du Moyen-Orient vers les Etats-Unis.
L'agence d'information sur l'énergie américaine a quand à elle classé ce site comme l'un des 7 "goulets d'étranglement du transport mondial de pétrole" et estimé qu'il est un "couloir d'accès aux marchés mondiaux du pétrole de première importance" dans son rapport sur les perspectives énergétiques pour 2012.
Les variations dans le volume des stocks pétroliers constatées par les autorités américaines étaient également sous surveillance, afin d'évaluer l'appétit du premier consommateur mondial.
Celui-ci pourrait mettre en évidence une diminution de 2,3 millions de barils pour le brut au cours de la semaine dernière, et celles d'essence pourraient en avoir accumulé 600.000.
Les spécialistes regroupés par l'institut du pétrole américain ont dévoilé leurs propres chiffres après la clôture des échanges d'hier, signalant pour les premières une soustraction inattendue de 9,4 millions de barils pour la période considérée, pulvérisant les 2,7 millions anticipés.
Ils ont d'autre part constaté le retrait de 200.000 barils aux secondes, alors que l'accumulation de 400.000 était pressentie.
Les informations officielles sur le volume de la masse salariale non-agricole des Etats-Unis de vendredi prochain sont désormais surveillées comme le lait sur le feu, en quête d'indices sur les avancées du marché de l'emploi du pays.
Toute amélioration renforcerait les chances d'une diminution des apports de capitaux de leur autorité monétaire.
Ses assouplissements quantitatifs sont en effet généralement vus comme un des facteurs cruciaux d'augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à affaiblir le billet vert.
Le pays garde sa première part dans la demande globale, avec près de 22%.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août ont empoché 0,75% pour se hisser à 104,77 USD du baril dans le même temps, soit 3,57 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur écart le plus faible depuis décembre 2010.
Celui-ci a fondu ces dernières semaines, en raison de l'augmentation des perspectives de production en Mer du Nord, et des signes de réduction des stocks du terminal de Cushing, dans l'état de l'Oklahoma, où ont lieu les livraisons Nymex.