Investing.com - Les options sur le brut étaient en léger recul ce jeudi, les incertitudes entourant les résultats des enchères de dettes espagnoles de la mi-journée poussant les opérateurs à rester sur la banc de touche.
Les cours demeuraient toutefois soutenus aux abords des pics d'hier, dans l'espoir de nouvelles mesures stimulatrices de la part de la Réserve Fédérale, tandis que ressurgissait le serpent de mer d'éventuelles perturbations des livraisons iraniennes.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 84.73 USD le baril en première partie de séance européenne, laissant échapper 0.35%.
Ils avaient auparavant oscillé dans une bande étroite entre 85.71 USD, leur cours le plus élevé du jour, et 84.75 USD, leur plus bas, après avoir culminé mercredi à 86.26 USD, leur pic des quatre journées de cotation précédentes.
La mise aux enchères très attendue d'obligations décennales de l'Espagne était au centre des débats, après que Cristobal Montoro, ministre du trésor du pays, ait avoué que la porte des marchés financiers lui était actuellement close, en raison du haut niveau des taux qu'ils imposent au pays.
L'angoisse causée par le système bancaire espagnol a gagné en intensité depuis que Bankia, quatrième plus gros établissement financier national, ait avoué la semaine passée avoir besoin de 19 milliards d'euros d'aides de l'état afin de se prémunir contre ses prêts indésirables.
Il est en effet redouté que la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement de l'appétit pour l'or noir.
Mais les prix étaient toujours tirés vers le haut par l'hypothèse que la banque centrale des Etats-Unis étudie davantage de moyens de stimuler la croissance du pays.
Celle-ci avait été confortée hier par Janet Yellen, vice-gouverneur de la Réserve Fédérale, déclarant dans un discours que cette dernière pourrait assouplir l'atmosphère afin de répondre aux problèmes de logements, d'emploi et d'aggravation de la crise de la dette de la zone euro actuellement sous les feux de la rampe.
Ces propos allaient dans le sens de ceux de Dennis Lockhart, président de la Fed d'Atlanta, estimant que la faiblesse du marché de l'emploi pourrait justifier une action visant à soutenir la reprise économique.
Tous les yeux sont désormais tournés vers le témoignage que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, fournira aujourd'hui devant le comité parlementaire au sujet de l'état de l'économie nationale, à l'affût de tout signe de l'éventualité de stimulations monétaires additionnelles.
Le Wall Street Journal, citant des entretiens et des discours émanant de la banque centrale américaine, avait fait savoir dans la soirée de mardi que celle-ci était en train d'étudier des mesures pouvant redonner des couleurs à la première économie mondiale.
Un avertissement de l'Iran concernant les négociations à propos de son programme nucléaire prévues ce mois-ci a également contribué à la résistance des prix.
Son représentant auprès de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique a en effet déclaré hier que la nation perse ne "suspendrait jamais" l'enrichissement de l'uranium, et "ne permettra pas à sa sécurité nationale d'être mise en danger".
Ces affirmations survenaient dans l'expectative des pourparlers prévus les 18 et 19 juin à Moscou entre le pays et les puissances occidentales.
Les deux parties sont en effet dans l'impasse depuis plusieurs mois en raison de la controverse portant sur le programme atomique de Téhéran.
Les Etats-Unis et leurs alliés craignent effectivement que celui-ci ne serve à développer l'arme nucléaire, et ont renforcé les sanctions à son égard ces récents mois, avec notamment une embargo européen sur le pétrole iranien devant entrer en action le premier juillet.
L'Iran produit environ 3.5 millions de barils quotidiens, se situant ainsi au second rang de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juilleet ont perdu 0.55% pour glisser à 100.09 USD du baril dans le même temps, soit 15.36 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Les cours demeuraient toutefois soutenus aux abords des pics d'hier, dans l'espoir de nouvelles mesures stimulatrices de la part de la Réserve Fédérale, tandis que ressurgissait le serpent de mer d'éventuelles perturbations des livraisons iraniennes.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juillet se sont échangés à 84.73 USD le baril en première partie de séance européenne, laissant échapper 0.35%.
Ils avaient auparavant oscillé dans une bande étroite entre 85.71 USD, leur cours le plus élevé du jour, et 84.75 USD, leur plus bas, après avoir culminé mercredi à 86.26 USD, leur pic des quatre journées de cotation précédentes.
La mise aux enchères très attendue d'obligations décennales de l'Espagne était au centre des débats, après que Cristobal Montoro, ministre du trésor du pays, ait avoué que la porte des marchés financiers lui était actuellement close, en raison du haut niveau des taux qu'ils imposent au pays.
L'angoisse causée par le système bancaire espagnol a gagné en intensité depuis que Bankia, quatrième plus gros établissement financier national, ait avoué la semaine passée avoir besoin de 19 milliards d'euros d'aides de l'état afin de se prémunir contre ses prêts indésirables.
Il est en effet redouté que la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement de l'appétit pour l'or noir.
Mais les prix étaient toujours tirés vers le haut par l'hypothèse que la banque centrale des Etats-Unis étudie davantage de moyens de stimuler la croissance du pays.
Celle-ci avait été confortée hier par Janet Yellen, vice-gouverneur de la Réserve Fédérale, déclarant dans un discours que cette dernière pourrait assouplir l'atmosphère afin de répondre aux problèmes de logements, d'emploi et d'aggravation de la crise de la dette de la zone euro actuellement sous les feux de la rampe.
Ces propos allaient dans le sens de ceux de Dennis Lockhart, président de la Fed d'Atlanta, estimant que la faiblesse du marché de l'emploi pourrait justifier une action visant à soutenir la reprise économique.
Tous les yeux sont désormais tournés vers le témoignage que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, fournira aujourd'hui devant le comité parlementaire au sujet de l'état de l'économie nationale, à l'affût de tout signe de l'éventualité de stimulations monétaires additionnelles.
Le Wall Street Journal, citant des entretiens et des discours émanant de la banque centrale américaine, avait fait savoir dans la soirée de mardi que celle-ci était en train d'étudier des mesures pouvant redonner des couleurs à la première économie mondiale.
Un avertissement de l'Iran concernant les négociations à propos de son programme nucléaire prévues ce mois-ci a également contribué à la résistance des prix.
Son représentant auprès de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique a en effet déclaré hier que la nation perse ne "suspendrait jamais" l'enrichissement de l'uranium, et "ne permettra pas à sa sécurité nationale d'être mise en danger".
Ces affirmations survenaient dans l'expectative des pourparlers prévus les 18 et 19 juin à Moscou entre le pays et les puissances occidentales.
Les deux parties sont en effet dans l'impasse depuis plusieurs mois en raison de la controverse portant sur le programme atomique de Téhéran.
Les Etats-Unis et leurs alliés craignent effectivement que celui-ci ne serve à développer l'arme nucléaire, et ont renforcé les sanctions à son égard ces récents mois, avec notamment une embargo européen sur le pétrole iranien devant entrer en action le premier juillet.
L'Iran produit environ 3.5 millions de barils quotidiens, se situant ainsi au second rang de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juilleet ont perdu 0.55% pour glisser à 100.09 USD du baril dans le même temps, soit 15.36 USD de mieux que leurs homologues américaines.