Investing.com - Les options sur le brut se sont extirpées d'un creux de cinq mois ce mardi, le goût pour les investissements plus risqués s'étant un peu renforcé après la bonne surprise d'un produit intérieur brut allemand dépasant nettement les attentes.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 94.88 USD le baril en première partie de séance européenne, grignotant 0.1%.
Ils avaient auparavant toucché le fond à 93.97 USD, leur cours le plus bas depuis le 19 décembre 2011, avec 0.5% de fléchissement.
La journée de lundi les avait vus plonger à leur plus bas niveau de l'année, les opérateurs boudant les valeurs trop dépendants de la croissance, sur fond d'inquiétudes grandissantes concernant un éventuel départ grec de la zone euro.
Mais ils ont toutefois repris des couleurs ce matin, suite à la divulgation de bons résultats concernant la croissance allemande.
Des résultats préliminaires ont en effet montré que l'économie allemande avait davantage progressé au premier trimestre qu'il n'avait été espéré, laissant à penser que la plus grosse économie de la zone euro arrivait à supporter les effets de la crise régionale.
Le produit intérieur brut du pays a en effet augmenté de 0.5% après ajustement saisonnier au cours de la période de trois mois achevée fin mars, soit nettement plus que les 0.1% attendus, alors qu'il avait diminué de 0.2% sans besoin de révision au cours du dernier trimestre 2011.
Les projecteurs restaient malgré tout braqués sur l'évolution de la situation politique de la Grèce, percluse de dettes et rencontrant des difficultés pour se trouver un gouvernement suite au scrutin du dimanche 6 mai, alimentant l'angoisse d'un éventuel défaut de paiement et d'une possible sortie de la zone euro.
De nouvelles discussions entre les partis visant à former un gouvernement devraient se tenir en cours de journée sous l'égide de Karolos Papoulias, le président grec, après plus d'une semaine sans avancée majeure.
Il est en effet redouté que le problème du surendettement régional ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Les observateurs attendaient aussi de nouvelles informations hebdomadaires concernant les réserves de pétrole brut et raffiné afin de juger de la force de la demande du premier consommateur mondial.
L'institut du pétrole américain dévoilera son rapport hebdomadaire dans la journée, et celui du gouvernement pourrait montrer mercredi une auggmentation de 1.54 millions de barils des stocks d'or noir pour la semaine passée, les menant à leur plus haut niveau depuis août 1990, renforçant l'angoisse d'une diminution des besoins nationaux.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% de la demande planétaire.
Les prix sur le Nymex ont subi un important mouvement baissier, fondant de près de 10.5% depuis le premier mai, en raison du spectre d'une généralisation du ralentissement de l'économie mondiale, qui entraînerait un coup de frein pour la consommation énergétique, mais aussi de l'apaisement des tensions entre l'Occident et l'Iran concernant le programme nucléaire de celui-ci.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juillet ont gagné 0.1% pour grimper à 111.09 USD du baril dans le même temps, soit 16.21 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé plus de 13% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 94.88 USD le baril en première partie de séance européenne, grignotant 0.1%.
Ils avaient auparavant toucché le fond à 93.97 USD, leur cours le plus bas depuis le 19 décembre 2011, avec 0.5% de fléchissement.
La journée de lundi les avait vus plonger à leur plus bas niveau de l'année, les opérateurs boudant les valeurs trop dépendants de la croissance, sur fond d'inquiétudes grandissantes concernant un éventuel départ grec de la zone euro.
Mais ils ont toutefois repris des couleurs ce matin, suite à la divulgation de bons résultats concernant la croissance allemande.
Des résultats préliminaires ont en effet montré que l'économie allemande avait davantage progressé au premier trimestre qu'il n'avait été espéré, laissant à penser que la plus grosse économie de la zone euro arrivait à supporter les effets de la crise régionale.
Le produit intérieur brut du pays a en effet augmenté de 0.5% après ajustement saisonnier au cours de la période de trois mois achevée fin mars, soit nettement plus que les 0.1% attendus, alors qu'il avait diminué de 0.2% sans besoin de révision au cours du dernier trimestre 2011.
Les projecteurs restaient malgré tout braqués sur l'évolution de la situation politique de la Grèce, percluse de dettes et rencontrant des difficultés pour se trouver un gouvernement suite au scrutin du dimanche 6 mai, alimentant l'angoisse d'un éventuel défaut de paiement et d'une possible sortie de la zone euro.
De nouvelles discussions entre les partis visant à former un gouvernement devraient se tenir en cours de journée sous l'égide de Karolos Papoulias, le président grec, après plus d'une semaine sans avancée majeure.
Il est en effet redouté que le problème du surendettement régional ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un fléchissement des besoins en or noir, le bloc ayant adopté la monnaie unique étant responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Les observateurs attendaient aussi de nouvelles informations hebdomadaires concernant les réserves de pétrole brut et raffiné afin de juger de la force de la demande du premier consommateur mondial.
L'institut du pétrole américain dévoilera son rapport hebdomadaire dans la journée, et celui du gouvernement pourrait montrer mercredi une auggmentation de 1.54 millions de barils des stocks d'or noir pour la semaine passée, les menant à leur plus haut niveau depuis août 1990, renforçant l'angoisse d'une diminution des besoins nationaux.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% de la demande planétaire.
Les prix sur le Nymex ont subi un important mouvement baissier, fondant de près de 10.5% depuis le premier mai, en raison du spectre d'une généralisation du ralentissement de l'économie mondiale, qui entraînerait un coup de frein pour la consommation énergétique, mais aussi de l'apaisement des tensions entre l'Occident et l'Iran concernant le programme nucléaire de celui-ci.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juillet ont gagné 0.1% pour grimper à 111.09 USD du baril dans le même temps, soit 16.21 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, servant de point de repère européen, a dévalé plus de 13% de pente depuis son sommet à 128.38 établi le premier mars.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribué à les faire retomber de leurs sommets des trois premiers mois de l'année.